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Critique de Ode
Cet album grand format qui s'inspire du célèbre conte d'Andersen brille par ses superbes illustrations à l'aquarelle.
Ses créatrices, Sylvie Chausse pour le texte et Capucine Mazille pour les dessins, ont pris le parti de faire évoluer la princesse Aude dans un cocon coloré à l'abri de toutes les agressions du monde extérieur. Même les chats et les oiseaux ont de petites muselières en tissu fleuri pour ne pas mordre ou donner de coup de bec. À l'inverse, le prince Louis est élevé à la dure comme un soldat et gavé de matières plus austères et ennuyeuses les unes que les autres. Or c'est bien connu, les contraires s'attirent. Sept matelas fourrés de duvet et un petit pois « extra-fin » feront le reste.
Comme je vous le disais en ouverture, je trouve que le charme de cette histoire repose sur ses illustrations, très soignées et franchement rigolotes quand on y regarde de plus près. La princesse est accompagnée d'une sorte de mascotte bleue aux dents pointues et aux oreilles de diablotin. Les fauteuils, les coussins, les arbres ont des visages. Dans la cuisine, un soutien-gorge et un bas égarés sèchent parmi les torchons. Quant à la bibliothèque de la princesse, elle recèle toutes sortes de livres qui parleront aux amateurs de Fantasy, comme "Thomas the Ryhmer" ou "The Lord of the Rings". Il y a même un ouvrage intitulé "Le monstre aux mille fesses" : tout un programme...
Je regrette seulement le dénouement un peu vite expédié. J'aurais bien savouré une ou deux planches de plus pour admirer le mariage des deux tourtereaux, qui n'est malheureusement pas illustré. « La jeune épousée portait un voile de dentelle tout piqueté de fleurs des champs et un bouquet de pois de senteur. » Il ne reste plus qu'à l'imaginer.
Ses créatrices, Sylvie Chausse pour le texte et Capucine Mazille pour les dessins, ont pris le parti de faire évoluer la princesse Aude dans un cocon coloré à l'abri de toutes les agressions du monde extérieur. Même les chats et les oiseaux ont de petites muselières en tissu fleuri pour ne pas mordre ou donner de coup de bec. À l'inverse, le prince Louis est élevé à la dure comme un soldat et gavé de matières plus austères et ennuyeuses les unes que les autres. Or c'est bien connu, les contraires s'attirent. Sept matelas fourrés de duvet et un petit pois « extra-fin » feront le reste.
Comme je vous le disais en ouverture, je trouve que le charme de cette histoire repose sur ses illustrations, très soignées et franchement rigolotes quand on y regarde de plus près. La princesse est accompagnée d'une sorte de mascotte bleue aux dents pointues et aux oreilles de diablotin. Les fauteuils, les coussins, les arbres ont des visages. Dans la cuisine, un soutien-gorge et un bas égarés sèchent parmi les torchons. Quant à la bibliothèque de la princesse, elle recèle toutes sortes de livres qui parleront aux amateurs de Fantasy, comme "Thomas the Ryhmer" ou "The Lord of the Rings". Il y a même un ouvrage intitulé "Le monstre aux mille fesses" : tout un programme...
Je regrette seulement le dénouement un peu vite expédié. J'aurais bien savouré une ou deux planches de plus pour admirer le mariage des deux tourtereaux, qui n'est malheureusement pas illustré. « La jeune épousée portait un voile de dentelle tout piqueté de fleurs des champs et un bouquet de pois de senteur. » Il ne reste plus qu'à l'imaginer.
