Lorsque j'ai commencé ma lecture de Fatman, j'ai été interloqué par la petite scène présentant une femme au bord de la crise de nerf prête à tuer son mari mais qui refreine ses ardeurs meurtrières. On enchaîne sur la personne de Fatman, un gros lard qui se vautre sur son fauteuil en regardant des séries tv débiles tout en se goinfrant de chips ce qui ne confère pas à la sympathie. En outre, il fallait deviner que cette scène se passe en Angleterre.
On va lourdement insister sur le périple de ce personnage qui s'envole un peu forcé aux States pour accomplir un nouveau contrat en rapport avec le thème de l'évasion. J'ai senti alors une certaine lourdeur qui conférait à l'ennui. Il ne se passe pas grand-chose. Les scènes sont entrecoupées avec celles de la femme qui visiblement veut faire la peau du monde entier.
Pour autant, arrivé à mi-parcours alors que le décor est largement planté, il y a tout un mécanisme qui se met en place pour nous délivrer une fin magistrale. Bref, je me suis mis à apprécier cette bd. Notre Fatman se fait même voler la vedette. Il y a une part d'inattendu dans une mécanique pourtant parfaitement huilée d'où l'intérêt.
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