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Critique de som
Florent Chavouet s'essaye à une belle mise en abîme : s'installer dans la plus petite, la moins peuplée et la moins accessible des îles du grand archipel qu'est le Japon. le voilà parti en résidence, le temps d'un été, à Manabé Shima en pleine mer intérieure.
A la manière d'un anthropologue amateur, il nous tire les portraits de ses habitants, ses us et coutumes aussi étranges qu'attachantes. Pour aller plus loin, Chavouet s'attache aussi à emprunter quelques chemins de traverses poétiques, souvent amusantes, pour s'attarder sur les différentes sortes d'étoiles de mer, dresser la géopolitique des gangs de chats du quartier ou encore établir un lexique potager.
Un trait naïf pour croquer ses personnages, de la couleur pour habiller ses dessins et un sens pointu de la composition de ses planches donnent beaucoup d'originalité et de charme à ce voyage lointain. En cadeau, on pourra détacher un immense plan de l'île qui se cache en fin de volume pour l'afficher sur nos murs.
A la manière d'un anthropologue amateur, il nous tire les portraits de ses habitants, ses us et coutumes aussi étranges qu'attachantes. Pour aller plus loin, Chavouet s'attache aussi à emprunter quelques chemins de traverses poétiques, souvent amusantes, pour s'attarder sur les différentes sortes d'étoiles de mer, dresser la géopolitique des gangs de chats du quartier ou encore établir un lexique potager.
Un trait naïf pour croquer ses personnages, de la couleur pour habiller ses dessins et un sens pointu de la composition de ses planches donnent beaucoup d'originalité et de charme à ce voyage lointain. En cadeau, on pourra détacher un immense plan de l'île qui se cache en fin de volume pour l'afficher sur nos murs.
