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Critique de medsine


Le sixième jour est un court roman d'amour. Il s'agit ici de l'amour d'une grand-mère pour son petit-fils Hassan dont elle s'occupe comme une mère depuis qu'il a perdu ses parents. On est en Egypte au temps du Choléra. L'amour au temps du Choléra en somme

Saddika, la grand-mère qui se fait appeler Om Hassan (la mère de Hassan), va lutter contre la maladie qui ronge son enfant. le combat doit durer six jours. Au bout du sixième jour on meurt ou on ressuscite. Elle le sait. Un instituteur lui a dit avant d'attraper lui-même le choléra. Ce qu'il faut, c'est absolument fuir l'ambulance qui emporte les malades pour une destination inconnue dont aucun ne revient jamais. Il faut aussi éviter de croiser le chemin des dénonciateurs. Elle fuit donc et cache l'enfant.

Son chemin croise celui d'Okkasionne, le montreur de singe, personnage étrange et fantasque qui tangue entre philosophie et cupidité. Celui-là est un dénonciateur venant de découvrir qu'on pouvait être copieusement rémunéré si on dénonçait les malades au gouvernement. Malgré tous ses efforts la vieille femme n'arrivera pas à se dépêtrer de ses griffes. Et jusqu'à la dernière page, le lecteur sera suspendu au verdict.

Il y a du style et beaucoup de poésie. de belles images sur les éléments : la terre (qui recouvre les corps), l'eau (du Nil sur lequel s'écoule les felouques et le destin des hommes), le ciel (parsemé d'une pluie d'étoiles qui nous guident vers l'ailleurs), le feu (avec la fièvre qui soulève et brise les corps). Mais l'histoire est aussi un mélo larmoyant qui peut paraître un peu mièvre aux coeurs trop secs.

10 mai 2012
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