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Critique de Patrijob


1948, le choléra ravage le Caire et ses environs.
La vieille Saddika vit avec son mari paralytique et son petit-fils, Hassan, dont elle a la charge.
Lors d'une visite dans son village natal où sa famille a été décimée par la maladie, elle apprend des rares survivants que les malades sont enlevés à leur famille et qu'on ne les revoit jamais.
Tout le monde redoute le passage de l'ambulance.
De retour au Caire, elle découvre que le garçonnet a été contaminé, sans doute par l'instituteur.
Elle décide de le cacher et s'enfuit avec lui vers le Nil, forte de l'affirmation que "le sixième jour, on meurt ou on guérit".
Ce court roman déborde d'amour et d'abnégation.
Saddika mène une lutte qui semble bien vaine, ne disposant que de sa foi et sa volonté pour tenter de faire reculer la maladie et d'éloigner la mort de son roi, son âme, son enfant.
C'est un livre triste.
L'écriture est belle, dépouillée, pudique.
Le personnage de Saddika est touchant et, en cette période d'épidémie, on ne peut s'empêcher d'établir un parrallèle avec la situation actuelle.
Assister à l'agonie de ce pauvre enfant, trimballé, caché, aimé sans doute mais souffrant seul, dépérissant lentement, misérablement, fut pour moi une torture.
Je ne peux mettre que trois 🌟🌟🌟
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