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Critique de gouelan


Une grand-mère, saddika, vouant un amour sans bornes à son petit-fils Hassan, va essayer de toutes ses forces de le guérir du choléra, fléau qui fait rage dans son pays.
La mort rôde autour d'Hassan, elle devient presque un personnage du roman, que la grand-mère va essayer de tromper. Elle tente de le guérir par les mots, le réconfort de ses chansons maternelles, sa présence chaleureuse.
La population ignorante lutte contre les autorités sanitaires et préfère cacher ses malades et ses morts plutôt que de les voir partir en ambulance, vers des mouroirs.
Cette grand-mère veut donner un avenir à son fils, elle trouve injuste que la mort s'obstine autour d'un jeune enfant, au lieu de s'en prendre aux vieilles personnes :
« La vieillesse est une terre plusieurs fois labourée, et cela est juste mon Dieu…Mais un enfant !... »
C'est un chemin périlleux sur lequel Saddika va emmener Hassan, pour que son petit corps d'enfant malade se métamorphose en l'enfant vigoureux qu'il était avant que la maladie ne s'en empare. C'est un chemin vers la guérison , il faut seulement attendre le sixième jour, malgré son épuisement.
Le batelier compatissant va permettre à la vieille de partir sereinement, il comprend que l'amour que cette grand-mère porte à son petit-fils est plus fort que la mort, les mots d'amour auront raison de cette grande faucheuse, d'une certaine façon.

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