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Critique de oran


De 1983 à 1997, l'Association "Rencontres Méditerranéennes Albert Camus" a décerné un prix littéraire destiné à honorer un auteur de langue française originaire du bassin de la Méditerranée.
L'exposition organisée cette année 2017 autour du thème « Camus et ses correspondants » consacre une vitrine à Andrée Chédid (1920-2011) qui reçut ce prix en 1996 : Quelques photographies et documents rappellent cette manifestation et son passage à Lourmarin .
Andrée Chédid, née au Caire, a été récompensée par cette distinction parce que son oeuvre est imprégnée d'effluves méditerranéennes , empreinte d'humanité, de poésie , de sensualité, et qu'elle célèbre, à l'instar de celle de Camus les liens charnels et spirituels (les Noces aurait dit Camus) entre l'homme et le monde.
Quatre-vingts petits chapitres où elle décline les souvenirs de son enfance, de son adolescence, elle y parle de son père, de sa grand-mère, de sa vie en Egypte …, mais ce livre est principalement dédié à sa mère alors qu'elle s'éteint à l'âge de quatre-vingt-seize ans. Tout ce qu'elle raconte se fait par le prisme de sa mère, Alice Godel , qui écrivait, elle aussi des poèmes. « Un toi-moi », « moi-toi » présents tout au long du livre .
Une lecture qui nous fait aussi penser à l'amour filial que portait Albert Camus à sa mère Catherine .
En hommage à sa grand-mère disparue en février 2011, Andrée, Matthieu Chédid, a repris ce titre emblématique pour son 4ème album sorti un mois après .

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