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Critique de Verdure35



Je remercie tout d'abord les Edts de l'Harmattan et Babelio qui m'ont permis de lire ce texte.
Il est bon de souligner tout d'abord qu'il s'agit bien d'un roman, même si sous une autre écriture ce texte autobiographique aurait pu être un manuel à l'usage de gens malheureux, souffrant de boulimie et de déréglements douloureux provenant d'un viol ou de violences commis dans l'enfance et dans ce cas ci plus ou moins couvert par la famille.
Camille est une jeune femme surbookée, qui vit d'une manière luxueuse(train de vie, amis, maisons), elle est mariée à un homme à qui tous les superlatifs conviennent.
Puis arrive un burn out et tout son cortège de misères intimes et profondes. Etant à ce moment en Asie, elle se fait aider par des personnes compétentes, le déroulement des soins physiques et psychiques sont contés dans le détail . Elle continuera son chemin de résilience à Munich, toujours dans un milieu ultra protégé et tout aussi luxueux.
Elle arrivera à rattraper une vie normale , mais après quel combat ! Tomber, se relever toujours. Quel courage, le besoin de vivre sera gagnant.Une citation de Mao termine le texte : « l'avenir est radieux, mais le chemin est tortueux ».
Ce qui m'a un peu dérangée , c'est que cette histoire, tragique,soit racontée avec une écriture plutôt dévolue à la chick-lit, mais il faut reconnaître que la reproduction en couverture d'un tableau peint par l'auteur prévient le lecteur qu'une grande douleur se cache dans les lignes.
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