On présente souvent
George Chesbro comme un peintre des pires côtés de la société américaine, et, effectivement, sa fibre sociale affirmée l'amène en général à décrire des marginaux, des sans-abris, des personnes qui, justement, évoluent en marge de la société – je vous en reparlerai quand je m'attaquerai à la série avec Mongo le magnifique -. Mais
Bone est, d'abord et avant tout, une incroyable quête d'identité.
Bone est en quête de lui-même. Est-il un monstre ou un héros ? Outre le courage qu'il faut pour oser se confronter à une telle question, il se retrouve confrontée à l'humanité dans ce qu'elle compte de plus troublant : ceux qui ont fait « un pas de côté ».
Bone c'est, pour moi, un véritable roman initiatique. Confronté à un destin qu'il n'a pas choisi – comme si les dieux se jouaient de lui comme d'une marionnette -, il avance, pour se découvrir. Il s'agit, indéniablement, de l'un des livres que j'emmènerais sur une île déserte.
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