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Critique de cicou45


En ce qui me concerne, je n'ai pas du tout accroché avec cet ouvrage. J'étais bien consciente su'il fallait le lire au deuxième degré mais j'ai beau l'avoir lu au troisième, voire même au quatrième degré, ça n'a pas passé et je suis contente de l'avoir enfin terminé (j'ai horreur d'abandonner un livre que j'ai commencé, même si pour ce dernier, j'aurais très bien pu me le permettre car c'est mon mari qui me l'a emprunté à la médiathèque, croyant me distraire un peu...pas de vol, ça n'a pas marché. Cela m'a même plutôt plus ennuyé qu'autre chose).

Il y a dans ce récit en réalité trois narrateurs : le "Moi" du livre, "l'auteur" qui se trouve représenté dans ce dernier et enfin l'auteur du livre car cet ouvrage comprend quelques éléments biographiques d'une part et puis aussi, et surtout, parce que les deux premiers n'existeraient pas sans le troisième d'autre part. Tout commence par une banale histoire de gratin de chou-fleur à la béchamel que le narrateur (Blaise) a en horreur et contre lequel il échangerait bien volontiers, contre tout l'or du monde, une bonne truite aux amandes.
Tout commence là-dessus et, puis, ce dernier entreprend un long voyage à la suite d'une fourmi, car il n'a plus de toit, et se retrouve bien vite accompagné de Pimoé, une jeune femme rencontrée sur la route, d'un tamanoir et enfin de Charlie, un petit enfant qui, intrigué par le tamanoir, a échappé à la vigilance de sa mère. Tous suivent donc cette fourmi dans le seul but de savoir où elle se dirige et c'est au cours de cette longue pérégrination que Blaise va se confier sur ce qui fut une partie de sa vie.

Entre temps, l'auteur (celui du livre et non pas Eric Chevillard) va sans cesse intervenir dans la narration de son personnage avec de longues notes en bas de pages (si vous préférez, il y a en quelque sorte dans cet ouvrage deux livres en un, ce qui est assez déroutant car on a vite fait de perdre le fil, il faudrait en réalité le lire en deux fois ou alors le relire, ce que je ne m'aventurerai certainement pas à faire). L'on reconnaît cependant assez facilement de quelle histoire il s'agit puisque Blaise narre son récit à la première personne tandis que pour l'auteur, il intervient toujours (ou très fréquemment à la troisième personne du singulier.

Pour conclure, je veux bien croire, comme le dit l'auteur (le vrai, cette fois, Eric Chevillard) qu'il s'agit ici d'une satire ironique de la littérature et non pas d'un simple roman humoristique, je n'ai vraiment pas accroché avec cet ouvrage, qui se lit néanmoins très vie.
Vous n'avez rien compris à ma critique ? Tans mieux ! C'est un peu l'impression que j'ai eue en lisant ce livre !
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