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Critique de hellrick


Treizième aventure de l'infatigable Jack Reacher qui se retrouve, cette fois, au coeur d'une intrigue mêlant mystère, thriller et espionnage. Dans une rame de métro, notre ancien militaire repère une jeune femme dont le comportement laisse supposer, selon les manuels du Mossad, qu'elle désire commettre un attentat suicide. Reacher tente de la calmer mais la femme se suicide d'une balle dans la tête et voici notre héros entrainé dans un vaste complot d'état. Chacun cherche à savoir ce que la victime a bien pu confier à Reacher vu « qu'elle savait » bien des choses pouvant potentiellement menacer la sécurité des Etats-Unis. Problème, elle n'a rien dit à Reacher qui va devoir évoluer à l'aveugle…
Personnage intéressant, ancien soldat devenu une sorte de SDF justicier évoluant dans les combines politiques américaine, Jack Reacher est une homme d'une autre époque, incapable de se servir d'un ordinateur et dépourvu de téléphone portable. Heureusement, il dispose de capacité de déductions affutées et d'un physique de bagarreur de rue qui lui permet de balader sans (trop de) risques dans les quartiers les plus malfamés. Il a aussi le chic de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Et de s'attirer des ennuis.
ELLE SAVAIT (comme les autres Jack Reacher) fonctionne sur les principes bien rodés du « page turner » à l'américaine avec ses chapitres courts, ses rebondissements nombreux, ses dialogues qui s'enchaînent et son rythme enlevé. le lecteur aime, par conséquent, avancer dans le récit pour en démêler les fils quitte à s'y perdre tant les personnages sont nombreux, sans oublier les agences gouvernementales plus ou moins clandestines qui se livrent à une véritable guerre secrète. Au programme on trouve CIA, FBI, Delta Force, Ousama Ben Ladden, Russes, Afghans, Américains,…La totale du roman d'action paranoïaque post-11 septembre.
Cependant, le roman souffre aussi de longueurs car l'auteur aime multiplier les descriptions (armes, lieux,…) pas toujours nécessaires. de même les manipulations politiques peuvent finir par lasser, le bouquin semblant parfois trop épais (près de 550 pages) et une version élaguée d'une bonne centaine de pages aurait probablement été plus efficace et percutante. Au final on se retrouve avec un plaisant mélange d'espionnage, de polar, de mystère, d'action et de thriller politique, le tout mené par un héros solitaire séduisant et burné. le tout n'est pas si éloigné d'un bouquin de gare des années '80 façon SAS ou Exécuteur…excepté que le tout est deux fois plus long. On en ressort donc quelque peu mitigé quoique l'ensemble s'avère relativement divertissant. Mais nous sommes largement en deçà d'UN VISITEUR POUR OPHELIE du même Lee Child.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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