Isabelle Choko est née en Pologne en 1928, dans une famille juive non pratiquante. Peu après l'invasion de son pays par les troupes allemandes en 1939, son monde d'enfant heureuse et choyée s'effondre.
Elle connaîtra le ghetto de Lodz, Auschwitz-Birkenau, Waldeslust puis finalement Bergen-Belsen. Pourtant, comme l'a dit son père: « Elle est grande, assez forte et intelligente. Elle s'en sortira. » Et elle a survécu.
Ce témoignage, comme ceux de tous les survivants de la Shoah est bouleversant. Il touche aussi par sa sobriété, sa discrétion même. Inutile de trop en dire, l'auteure sait qu'aujourd'hui nous savons. Que nous savons tous les récits de l'horreur et de l'inhumanité alors elle ne les détaille pas ou si peu. Elle dit aussi ces instants et ces gestes d'humanité qui redonnent l'espoir et sauvent des vies.
Ce témoignage est la volonté de transmettre la mémoire, en hommage à ceux qui ne peuvent plus parler et en espérant, qu'un jour peut-être, l'Homme en tirera les leçons. Et puis il y a, envers et contre tout, ces mots d'espoir et cette force qui prouvent que la vie peut encore gagner.
A lire pour ne rien oublier et continuer d'espérer.
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