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Critique de MJF
Aru Shah et la lampe du chaos possède plusieurs éléments positifs. D'abord, il offre à ses lecteurs un récit fantastique complexe, dans lequel l'aventure est hautement relevée par les obstacles incroyables que franchissent les deux jeunes héroïnes. Entre autres, la scène au royaume de la Mort avec le pont de l'Oubli et la neige qui efface les souvenirs marque. Aru et Mini y rencontrent le gardien du pont, Shukra, dont l'histoire malheureuse éveille en elles autant de pitié que de dégout. Il y a ensuite l'apport indéniable des cultures, indienne et occidentale contemporaine, qui est bien senti tout au long du roman. Et, finalement, j'ai trouvé intéressant certains passages qui permettent aux lecteurs de philosopher sur l'amitié, la famille ou le féminisme.
Hélas, malgré ces bons côtés, la lecture du roman m'a été pénible dans l'ensemble. le tout ne m'est pas apparu efficace, mais plutôt à la fois erratique et étroit. J'ai trouvé que la narration, s'attardant à trop de détails concernant la prophétie et la culture indienne mythologique, rend la quête difficile à comprendre. À l'inverse de cette complexité vécue par le lecteur, le récit déboule trop facilement, et les filles, bien que sympathiques, surprennent peu. Une étape mène à l'autre, et dès qu'il y a un détour ou un objet magique reçu, celui-ci se révèle finalement la clé inévitable pour résoudre un problème. Ça devient lourd. Quant à l'humour de l'autrice – qui m'a parfois fait sourire –, j'ai trouvé qu'il amplifiait le côté dérisoire de l'histoire : le dieu-pigeon qui attaque les ennemis en leur déféquant dessus, ou Aru qui sert des répliques de Batman, du Joker ou de Yoda aux créatures du royaume de la Mort, tout en portant son pyjama de Spider-Man...
Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2264
Lien : http://sophielit.ca/critique..
Hélas, malgré ces bons côtés, la lecture du roman m'a été pénible dans l'ensemble. le tout ne m'est pas apparu efficace, mais plutôt à la fois erratique et étroit. J'ai trouvé que la narration, s'attardant à trop de détails concernant la prophétie et la culture indienne mythologique, rend la quête difficile à comprendre. À l'inverse de cette complexité vécue par le lecteur, le récit déboule trop facilement, et les filles, bien que sympathiques, surprennent peu. Une étape mène à l'autre, et dès qu'il y a un détour ou un objet magique reçu, celui-ci se révèle finalement la clé inévitable pour résoudre un problème. Ça devient lourd. Quant à l'humour de l'autrice – qui m'a parfois fait sourire –, j'ai trouvé qu'il amplifiait le côté dérisoire de l'histoire : le dieu-pigeon qui attaque les ennemis en leur déféquant dessus, ou Aru qui sert des répliques de Batman, du Joker ou de Yoda aux créatures du royaume de la Mort, tout en portant son pyjama de Spider-Man...
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