Découvert grâce à la « grosseop » de chez Bragelonne, «
Noah » est un livre court écrit par
Jesse Christen, auteur qui cultive le mystère autour de lui.
Noah termine son année avant d'entrer à l'université. Intelligent, secret et introverti, il tente de se faire le plus invisible possible pour éviter les problèmes. Taciturne, il a tendance à tout intellectualiser et est mal compris par les autres, y compris sa mère, ce qui accumule les difficultés de communication.
Noah est même catalogué « asocial à tendance autiste » par un psy rencontré après un problème dans sa précédente école.
Le professeur de littérature parti à la retraite est remplacé par un jeune homme brillant et attirant, Ethan. Petit à petit, les remparts dont s'est entouré
Noah, s'effritent au contact de ce professeur lumineux qui peut déceler le meilleur en lui.
A 17 ans,
Noah, qui se cherche, se rend compte qu'il tombe amoureux de ce professeur qu'il découvre homosexuel.
Il est vrai que cette relation professeur élève est sulfureuse même si la différence d'âge ne m'a pas scandalisée. J'ai bien aimé la manière dont l'auteur décrit les prémices de cette relation avec les interrogations, les indécisions et l'ardeur de
Noah. Je pense que le compte-rendu est réaliste. Je me suis attachée à
Noah, parce qu'il ne doit pas être évident de se découvrir « différent » dans ses relations amoureuses. Je compatis tout de même aux difficultés rencontrées par Ethan avec cet adolescent atypique et pourtant si mature.
A la fin du livre, on comprend qu'Ethan ouvre l'horizon de
Noah, essaie d'en faire quelqu'un de plus extraverti, quelqu'un de plus sensible à l'autre.
Que dire sur ce livre ?
Tout d'abord, pour ma part, c'est une première, un roman sur les relations homosexuelles.
Ce livre ne fait pas dans la dentelle. Certaines scènes sont cash et ne doivent pas se retrouver dans toutes les mains.
J'ai apprécié le talent de l'auteur à faire ressortir les émotions de
Noah, ses joies, ses peines, sa douleur, ses découvertes.