Lu pendant mon adolescence, c'est sans doute l'un des trois romans d'Agatha Christie qui m'avait le plus marquée. J'en avais gardé un goût léger d'amertume, et avec le temps, l'histoire s'est effacée pour ne laisser que cette impression diffuse d'un parfum tourmenté.
Ma toute récente relecture a un goût de madeleine de Proust : même effet, même impression. Ce qui n'est pas évident tant on peut changer en quelques années, et prouve le talent de Dame Agatha.
Il ne s'agit nullement d'un Whodunnit habituel et caractéristique, juste une parenthèse dans l'oeuvre de l'auteur qui illustre, via son narrateur, jeune homme charmant, la signification de quelques vers de William Blake se terminant par Some are born to Endless Night…
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