Cicéron était avant tout un grand avocat, devenu par la suite un homme politique et un écrivain majeur. Malheureusement pour lui, il était plus brillant orateur qu'homme d'action, à une époque où ses collègues se nomment César, Pompée, Crassus ou Antoine, ce qui lui valut plusieurs périodes d'exil pour des prises de position hasardeuses. Il profitera de ces retraites forcées pour écrire quelques ouvrages de philosophie (De l'amitié,
de la République, ...), qui ne sont en fait que des exposés comparatifs des systèmes grecs. C'est une façon d'aborder
Cicéron. Une autre, bien plus vivante, est de lire sa correspondance. On y retrouve toute son allégresse, sa sensibilité, son intelligence, son sens de l'honneur et son patriotisme. Et l'intérêt historique de ces lettres en fait un document de première importance pour qui s'intéresse à cette période.
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