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Critique de ileana
Une honnête introduction aux films de Frank Capra. Sa période la plus faste se situe entre 1934 et 1948. Ce livre offre une filmographie complète, les thèmes de prédilection et de belles photos (petit format).
J'ai découvert une facette intéressante : Michel Ciotat cite notamment deux sources … qui parfois ne se recoupent pas ! D'une part l'autobiographie de Capra, où le metteur en scène se donne le beau rôle ; d'autre part l'ouvrage de Joseph McBride (The Catastrophe of Success, 1992, non traduit), sur un registre critique. Un exemple : Capra prétend qu'à partir de 1936 son nom apparaît au générique de ses films au-dessus du titre ; McBride rectifie l'autoglorification, cela commence en 1938. (p94 dans le livre de Ciotat).
Au sujet de Frank Capra, certains critiques disent qu'il était un type qui faisait fortune sur les bons sentiments du public. Au-delà de cette éventuelle réserve, ses films nous disent des choses indispensables sur l'esprit d'une époque et nous permettent de comprendre le phénomène Hollywood.
Extraits
« La démocratie en danger : une hantise pour Capra. [Avec le film Mr Smith au Sénat, 1939, Capra et son scénariste] laissent entendre que la vie politique du Sénat américain était maintenant dénouée de pureté et que des groupes de pression économique privés s'efforçaient de faire passer des lois pour assurer leur intérêts personnels. [ …] Avec le film L'homme de la rue, 1941, le ton se durcit. » p44
« Capra est un humaniste tendre, un grand admirateur du mode de vie américain, qui veut faire plaisir à tout le monde au-delà des scissions politiques. D'où son éternel souci de faire passer son message populiste à travers le rire et le sentimentalisme. »p196
J'ai découvert une facette intéressante : Michel Ciotat cite notamment deux sources … qui parfois ne se recoupent pas ! D'une part l'autobiographie de Capra, où le metteur en scène se donne le beau rôle ; d'autre part l'ouvrage de Joseph McBride (The Catastrophe of Success, 1992, non traduit), sur un registre critique. Un exemple : Capra prétend qu'à partir de 1936 son nom apparaît au générique de ses films au-dessus du titre ; McBride rectifie l'autoglorification, cela commence en 1938. (p94 dans le livre de Ciotat).
Au sujet de Frank Capra, certains critiques disent qu'il était un type qui faisait fortune sur les bons sentiments du public. Au-delà de cette éventuelle réserve, ses films nous disent des choses indispensables sur l'esprit d'une époque et nous permettent de comprendre le phénomène Hollywood.
Extraits
« La démocratie en danger : une hantise pour Capra. [Avec le film Mr Smith au Sénat, 1939, Capra et son scénariste] laissent entendre que la vie politique du Sénat américain était maintenant dénouée de pureté et que des groupes de pression économique privés s'efforçaient de faire passer des lois pour assurer leur intérêts personnels. [ …] Avec le film L'homme de la rue, 1941, le ton se durcit. » p44
« Capra est un humaniste tendre, un grand admirateur du mode de vie américain, qui veut faire plaisir à tout le monde au-delà des scissions politiques. D'où son éternel souci de faire passer son message populiste à travers le rire et le sentimentalisme. »p196
