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Critique de xalatan


La grande eau, écrit en 1966 par l'écrivain Macédonien Zivko Cingo, décrit les souffrance des enfants dans un orphelinat du pays après la deuxième guerre mondiale. Il ne le fait pas sous forme de récit ni d'un roman au style classique, mais sous forme assez imagée, surréaliste, pas toujours compréhensible. Les enfants rêvent de la "Grande eau", est-ce la liberté ? la tendresse d'une mère ? ou l'eau qui existe bel et bien au-delà du mur de l'orphelinat ?

Les enfants souffrent de faim, de maltraitance, de peur, des poux, du manque d'affection. C'est très dur et poignant. La fin est cependant très belle, un des petits orphelins, bravant toute les consignes, s'isole pour tailler dans un bout de bois… l'effigie d'une "mère" !

L'auteur dit : "Je n'ai pas souvenir d'un autre endroit où l'enfance meurt si rapidement. Que je sois maudit s'il existe un autre lieu où l'on enterre aussi impitoyablement l'enfance. L'enfance, la plus belle fleur de la vie, disparaissait comme un pissenlit fané. Que je sois maudit, personne ne savait où s'étaient enfuis les jours de l'enfance. Pendant ces deux-trois siècles que nous avons passé dans l'orphelinat, pendant ce temps très court, j'avais le sentiment que nous avions tous beaucoup vieilli, vieilli de plusieurs milliers d'années."

A noter que ces "que je sois maudit" répétés toutes les deux phrases m'ont beaucoup gâché ma lecture.
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