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Critique de MadameRatou


Le troisième tome reprend juste après le deuxième et il n'y a, fort heureusement pour le lecteur, pas de temps mort. C'est une suite directe et on continue avec la même scène. Nous retrouvons donc notre héroïne à l'âge indéterminé, Kobato Hanato, alors qu'elle travaille à la crèche Yomogi. le téléphone a sonné et elle a décroché mais sa joie de tous les jours est retombée comme un soufflé quand elle a réalisé que le créancier était à l'autre bout du fil. Toujours aussi froid, distant et menaçant, il somme à la jeune femme de transmettre un message — ou plutôt devrais-je dire, un « ultimatum » — à madame Sayaka, la propriétaire de l'établissement : si elle ne paie pas vite ses dettes, il fera raser les lieux, et tant pis si des enfants sont encore présents à l'intérieur. Comme à son habitude, et même si elle est ébranlée par cet appel, Kobato fait de son mieux pour apporter son soutien et son aide à tout le monde. Mais après quelques instants de réflexion — et surtout, une grosse révélation que l'on voit venir à des kilomètres —, Ioryogi va se poser des questions. Afin d'y voir plus clair, il va mener sa petite enquête de son côté, et grâce à d'étranges créatures qui ont l'air étroitement liées à lui, il va en apprendre plus sur l'histoire de cette fameuse crèche..

Dans cet opus, et malgré tous les sourires qu'elle partage avec celles et ceux qui l'entourent, Kobato perd un peu de son entrain habituel. Elle s'interroge de plus en plus et en vient même à se demander si elle sera capable ou non d'aider madame Sayaka et Fujimoto. Elle réalise que leur histoire est compliquée et qu'elle ne sera peut-être pas à la hauteur. La voir dans cet état risque de perturber le lecteur, lui qui a l'habitude de la voir joyeuse et pleine de vie. Mais ce côté-là ne la rend que plus crédible, plus humaine à nos yeux. On a envie de lui porter assistance, malheureusement, nous sommes encore plus perdus qu'elle. C'est d'ailleurs un point que je regrette : nous ne savons absolument rien d'elle ou de son passé. le mystère reste entier, les questions s'accumulent, le doute s'installe, et on en vient à imaginer mille et une théories sur le pourquoi du comment. Je connais la fin, alors ça va, seulement, les personnes qui découvrent Kobato doivent être frustrées.. À côté de cela nous retrouvons bien sûr un Ioryogi toujours aussi drôle et attachant, malgré qu'une ombre plane autour de sa réelle identité et du rôle qu'il joue. Quant à Kiyokazu Fujimoto, il s'ouvre un peu plus à notre héroïne et se montre gentil, doux, bienveillant envers elle, mais également moins méfiant et moins suspicieux. le reste des protagonistes est mis en arrière-plan (sauf peut-être la gardienne qui nous aide à y voir plus clair) et on en découvre de nouveaux qui entrent en scène. Sinon, j'aime beaucoup le créancier !

Concrètement, cette suite n'apporte pas grand-chose à l'histoire. On avance et dans un même temps, on a l'impression de ramer. On y voit plus clair et dans un même temps, tout est de plus en plus flou. Clamp nous mène par le bout du nez et on en redemande. du génie !
Lien : http://madameratou.com/kobat..
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