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Critique de Zazaboum
#LeCorpsdeSankara #NetGalleyFrance
Je vais reprendre une partie du résumé pour entamer ma chronique :
“Daurat, soixante ans, grand voyageur, trois fois divorcé, vient de décrocher un contrat au Burkina Faso. C'est sans doute son dernier poste et il cherche un nouveau sens à sa vie en se lançant dans un projet audacieux, l'exploitation d'une mine d'or. de son côté, Lucie, encore étudiante, se remet d'un chagrin d'amour en préparant un doctorat en sciences de l'environnement et rejoint, à Ouagadougou, une association humanitaire.”
Ces deux personnages vont nous plonger au coeur du Burkina Faso à la veille du soulèvement populaire de 2014. Depuis le putsch de 1987 le pays est dirigé par Blaise Compaoré qui n'a pas hésité à assassiner son ami d'enfance, le précédent président Thomas Sankara pour prendre le pouvoir et travailler à son enrichissement personnel, à force de violence et de corruption. le pays est exsangue, exploité par d'ex-colonialistes et la population quasiment asservie et sans espoir !
Les actes de Daurat et Lucie permettent à l'auteur de décrire et raconter ce pays et ses habitants ; leurs coutumes, foulées au pied par les “blancs” qui les appauvrissent ; leur misère et leur nostalgie du pays relevé par Sankara ! Sa mort n'étant pas absolument établie, certains y trouvent l'espérance d'un renouveau !
Ce livre est sans concession aucune envers les “blancs” pas plus qu'envers la faction au pouvoir, corrompue jusqu'à la moelle et avide de plus, toujours plus ! Les uns aidant les autres à y parvenir.
Quant à la description des gens du peuple, elle rend compte du fait que l'auteure les a côtoyés de près, les a aimés et que cette compréhension l'a amené à écrire ce livre sensible et barbare à la fois !
Chaque jour passé après avoir fermé le livre m'a amené à augmenter un peu la note en essayant d'écrire la critique et pour finir j'ai mis 5* ! Je recommande sa lecture où la naïveté des deux français nous fait nous reconnaître dans leur portrait.
Je vais reprendre une partie du résumé pour entamer ma chronique :
“Daurat, soixante ans, grand voyageur, trois fois divorcé, vient de décrocher un contrat au Burkina Faso. C'est sans doute son dernier poste et il cherche un nouveau sens à sa vie en se lançant dans un projet audacieux, l'exploitation d'une mine d'or. de son côté, Lucie, encore étudiante, se remet d'un chagrin d'amour en préparant un doctorat en sciences de l'environnement et rejoint, à Ouagadougou, une association humanitaire.”
Ces deux personnages vont nous plonger au coeur du Burkina Faso à la veille du soulèvement populaire de 2014. Depuis le putsch de 1987 le pays est dirigé par Blaise Compaoré qui n'a pas hésité à assassiner son ami d'enfance, le précédent président Thomas Sankara pour prendre le pouvoir et travailler à son enrichissement personnel, à force de violence et de corruption. le pays est exsangue, exploité par d'ex-colonialistes et la population quasiment asservie et sans espoir !
Les actes de Daurat et Lucie permettent à l'auteur de décrire et raconter ce pays et ses habitants ; leurs coutumes, foulées au pied par les “blancs” qui les appauvrissent ; leur misère et leur nostalgie du pays relevé par Sankara ! Sa mort n'étant pas absolument établie, certains y trouvent l'espérance d'un renouveau !
Ce livre est sans concession aucune envers les “blancs” pas plus qu'envers la faction au pouvoir, corrompue jusqu'à la moelle et avide de plus, toujours plus ! Les uns aidant les autres à y parvenir.
Quant à la description des gens du peuple, elle rend compte du fait que l'auteure les a côtoyés de près, les a aimés et que cette compréhension l'a amené à écrire ce livre sensible et barbare à la fois !
Chaque jour passé après avoir fermé le livre m'a amené à augmenter un peu la note en essayant d'écrire la critique et pour finir j'ai mis 5* ! Je recommande sa lecture où la naïveté des deux français nous fait nous reconnaître dans leur portrait.
