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Critique de legoergosum
De Georges-Emmanuel Clancier, j'avais particulièrement apprécié cette vaste fresque romanesque intitulée "Le pain noir".
Dans "Une ombre sarrasine" le milieu rural limousin est à nouveau la toile de fond sur laquelle se bâtit une histoire prenant ses racines dans un lointain passé (scènes de sorcellerie), et dans un passé tout proche, puisque le récit se déroule en 1946, deux ans après les massacres perpétrés par les nazis dans cette région où la Résistance fut particulièrement active. Le coeur du récit se trouve bien dans les événements de 44 qui ont marqué à jamais le village, mais que chacun des habitants refoule à sa manière...
Pourtant, l'obstination de Paul, le narrateur, étudiant en Sorbonne, lui permettra de glaner de précieuses informations auprès de plusieurs personnes, dont l'instituteur du village, Martial, et sa soeur, Claire, directement concernés par ces drames.
Le roman se déroule donc comme une enquête dont chaque chapitre livre, parcimonieusement, une clé qui permettra au narrateur (et au lecteur) de reconstituer les événements tragiques de juin 44.
Ce roman nous laisse un peu sur notre faim, par rapport au titre notamment, car l'ombre sarrasine n'est guère plus qu'une lointaine origine supposée de l'héroïne, Claire. De plus, le récit se veut à suspense, mais les premiers chapitres orientent déjà le lecteur, me semble-t-il, vers la résolution de l'énigme.
Dans "Une ombre sarrasine" le milieu rural limousin est à nouveau la toile de fond sur laquelle se bâtit une histoire prenant ses racines dans un lointain passé (scènes de sorcellerie), et dans un passé tout proche, puisque le récit se déroule en 1946, deux ans après les massacres perpétrés par les nazis dans cette région où la Résistance fut particulièrement active. Le coeur du récit se trouve bien dans les événements de 44 qui ont marqué à jamais le village, mais que chacun des habitants refoule à sa manière...
Pourtant, l'obstination de Paul, le narrateur, étudiant en Sorbonne, lui permettra de glaner de précieuses informations auprès de plusieurs personnes, dont l'instituteur du village, Martial, et sa soeur, Claire, directement concernés par ces drames.
Le roman se déroule donc comme une enquête dont chaque chapitre livre, parcimonieusement, une clé qui permettra au narrateur (et au lecteur) de reconstituer les événements tragiques de juin 44.
Ce roman nous laisse un peu sur notre faim, par rapport au titre notamment, car l'ombre sarrasine n'est guère plus qu'une lointaine origine supposée de l'héroïne, Claire. De plus, le récit se veut à suspense, mais les premiers chapitres orientent déjà le lecteur, me semble-t-il, vers la résolution de l'énigme.
