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Critique de florencem


J'ai mis un peu plus de deux avant d'attaquer ce tome. Non pas que je n'avais pas envie de retrouver les héros et l'univers, bien au contraire, mais j'avoue que ce genre de pavé arrive souvent à me freiner. Et quand je regarde le dernier tome… Outch… Mais je ne vais pas attendre avec celui-là, je vais même directement enchaîner car j'ai plus qu'envie de savoir ce que Cassandra Clare nous réserve et après ma lecture du tome cinq, je veux passer plus de temps avec Clary et ses amis.

Après la mort de Valentin, je voyais mal Cassandra Clare introduire son fils, Sébastien (le faux) a.k.a Jonathan (le vrai – oui, on y perdrait son latin) et le laisser de côté sans l'utiliser plus en profondeur. Il est encore plus psychotique que son père et il n'a aucune limite. Un méchant « parfait » en un sens qui permet d'emmener les plans de Valentin à un tout autre niveau. Donc, aucune surprise à le voir de retour dans ce tome cinq.

L'approche de l'auteur, ici, est plutôt intelligente. J'entends par là qu'elle n'utilise pas seulement Sébastien avec ce côté caricatural, elle y ajoute un côté émotionnel plus complexe et met en plus Jace dans l'intrigue. J'ai beaucoup apprécié le traitement du libre arbitre, des choix que l'on fait pour les personnes que l'on aime, de l'aveuglement de l'amour même, des actes difficiles que l'on est parfois obligé de faire. Nous faisons tous des erreurs, et parfois, elles conduisent à des situations qui nous dépassent. Ce que j'aime, en plus de tout l'univers et des personnages, c'est cette vision « grise » du monde. Tout n'est pas blanc ou noir. Les gentils peuvent aussi faire des choses regrettables. La romance a quelque fois ce côté étouffant entre Jace et Clary, mais il y a pas mal de situations qui font échos, et cela quelque soit la personne.

Mais pour moi, le gros plus de cette saga sont les personnages. Je me suis faite la réflexion en lisant La cité des âmes perdues. Cette saga arrive à me faire sentir « chez moi » si cela peut vous parler. Les relations fortes que les adolescents ont su créer, la façon dont l'auteur arrive à les retranscrire. On a l'impression que tant qu'ils seront ensemble, rien ne pourra les arrêter. Et la tendresse qu'il y a semble réelle. Impossible de ne pas s'attacher. Même Alec avec qui j'ai toujours eu un peu de mal, car je le trouve quelque fois plus immature que ces amis, me donne envie de le voir poursuivre sa route. Et c'est assez magique de pouvoir ressentir cela. Il y a de plus, un équilibre entre eux. Si Clary se montre trop impulsive, Simon est là pour contrebalancer. Si Alec est trop rigide ou immature, Isabelle sort une tirade pour remettre les idées en place. Si Jace joue trop les héros… eh bien, il y aura quelqu'un qui finira par lui faire comprendre qu'il devrait penser à ceux qu'il aime.

Cet avant dernier tome réussit à poser les bases de la dernière bataille qui se profile. Beaucoup de choses changent, des camps se forment, les plans de Sébastien atteignent un tel niveau que nous en tremblons d'avance. Je vais m'avancer un peu mais je sens que le tome six sera assez épique. La cité des âmes perdues est déjà d'un certain niveau, mais je m'attends à bien plus avec La cité du feu sacré. Espérons que je ne me trompe pas.
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