Ce n'est pas un roman, c'est un récit, une intropection par un petit fils, qui va enquêter sur l'un des travaux de son grand père architecte en Algérie, à l'époque où c'était une colonie française. Son grand père a construit la fameuse maison indigène du titre. Cela va être l'occasion de croiser
Le Corbusier, Camus, le poète Sénac, le cinéaste Visconti... J'ai beaucoup aimé ce texte et le cheminement de l'écrivain sur ces recherches, d'abord générales (des recherches sur cette maison, sur la visite de le Corbusier à ALger, sur la vie de Camus et de Sénac à Alger, sur le tournage de l'étranger de Visconti) puis des recherches plus personnelles sur son grand père mais surtout sur son père. Des pages documentés sur Alger, la guerre, le départ des pieds noirs, la vie et l'oeuvre de Camus et celle de Sénac, ami intime de son père. Avec beaucoup de délicatesse, ce texte m'a beaucoup ému sur les recherches sur le père. Et m'a donné envie de relire l'étranger, mais aussi la version de Daoud et revoir le film, qui m'a beaucoup impressionné lors de sa projectio au festival de cinéma de la Rochelle, avec un impeccable Mastroani.
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