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Critique de Marlpaulie


Beaucoup de passages glauques, sordides où l'auteur s'appesantit plus qu'il n'est nécessaire sur le priapisme du Commissaire Nourio.

Ce même Nourio qui prend son adjoint Baraj pour son boy et un sombre crétin. Mais à crétin , crétin et demi .... !

Ce qui se passe dans cette petite ville pourrait arriver n'importe où, hier comme aujourd'hui ; l'ambiance y est lugubre et exempte de morale.

Belle intensité dans la description des personnages.

La montée de violence, de haine, de vengeance contre la petite communauté musulmane m'a laissé un goût amer.
Le racisme et les problèmes de société ont été évoqués par l'auteur dans tout ce qu'il y a de plus répugnant.
Rien n'est beau dans cette humanité là, en dehors du muet à qui l'on fait subir un horrible sort, et, Baraj géant qui a un coeur d'or et ne trouve l'apaisement et l'amour qu'auprès de la nature, des chevaux et de ses deux grands chiens
ses Beaux. Baraj qui compose de courts poèmes dans sa tête et les perd aussi vite qu'il les trouve.
Et bien entendu la jeune et lumineuse Lémia à peine sortie de l'enfance.

Ecriture bien ciselée qui n'omet aucun détail.

La fin est lumineuse et contraste étrangement avec tout le reste du récit.

* Issu de la nuit et sans pensée
J'y reviendrai nageur ensommeillé
L'oubli sera mon eau
L'inconscience mon mouvement
Tout aura été
Rien ne sera plus
Crépuscule *

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