Un livre qui ressemble dans sa conception à celui de Delerm et ses plaisirs minuscules. Dans
Parfums Philippe Claudel effeuille l'alphabet et décline chaque lettre en une pétale odorante, qui diffuse les tendres senteurs de l'enfance, de mélancoliques effluves du passé et les remugles de la vie.
L'écriture est belle, légère comme les robes des filles levées par les souffles chauds de l'été, elle est riche de mots souvent oubliés, mais glisse dans le gosier littéraire en rafraîchissant la mémoire.
Cette lecture a été un beau moment de poésie, à flâner entre des arômes de souvenirs ou de tableaux familiaux. Les quelques heures à humer la nostalgie de l'auteur m'ont donné très envie de découvrir le reste de son oeuvre...
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