Avec un style tout à fait particulier, parfois déconcertant, Hugo Claus nous raconte l'histoire de ces flamands qui ont trop souvent retourné leurs vestes ... Un roman très intéressant du point de vue historique, mais qui souffre de longueurs sur les 100 dernières pages. Il contient aussi de nombreuses références à la politique belge de l'époque et ses personnalités (ex : Spaak, d'Aspremont Lynden, le VNV, Degrelle, ...), et la version originale contient beaucoup de subtilités linguistiques (surtout vis-à-vis des différences entre le "beau-flamand" et la "tussentaal" ou les dialectes), qui n'ont pues être retranscrites à la traduction.
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