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Critique de garanemsa


Louis Seynaeve est un garçon comme les autres : il rêve beaucoup, se fantasme en héros, souffre de l'oppression de ses parents et des autorités scolaires et religieuse. Pensant son enfance c'est la Deuxième Guerre Mondiale et l'invasion de sa Flandre par les nazis. Ce livre montre les souffrances flamands, ceux qui ont souffert de privation et qui sont passer à travers le conflit sans trop de difficulté. Certains Flamands hésitent entre défendre l'idéale de la Belgique fédérale, ou se tourner vers leurs conquérants. Les Allemands sont du groupe linguistique et ont beaucoup plus en commun avec eux que les Alliés, et même à la limite les Wallons. le jeune Louis découvre la sexualité, l'hypocrisie des adultes,l'embrigadement et son désir d'écrire.

Ce roman épais et assez autobiographique, l'auteur y dépeint l'oppression de l'Église et de la société bien pensante dans la Belgique de sa jeunesse, de 1938 à 1947. Il faut un peu connaître le pays pour s'y retrouver dans les références culturelles. le style varie d'un moment à un autre, de la réalité à l'imaginaire. Parfois on pourrait penser comme nous les wallons que les expressions et la manière d'écrire sont des belgicismes flamands comme nous les wallons des belgicismes wallons Louis le narrateur découvre ses talents littéraires . de plus, les aventures de l'adolescent sous l'occupation et la libération sont plus intéressantes que celle du jeune garçon limité aux quatre murs de son Institut catholique.
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