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Critique de Des_Mondes_et_des_Mots


Avec la même ardeur qu'un samouraï dans la bataille, je me suis jetée dans le deuxième tome de "Shōgun" après avoir adoré le premier ! Et puisque la culture japonaise y a déjà été présentée dans les grandes lignes, James Clavell peut, dans ce nouveau volume, se concentrer sur des aspects plus spécifiques comme l'amour et la sexualité (épouse, concubine, servantes, courtisanes) ou l'opposition fondamentale entre le bushido, c'est-à-dire le code moral des guerriers japonais, et les avancées de la technologie militaire, en l'occurrence l'utilisation d'armes à feu.

Devenu samouraï et hatamoto du seigneur Toranaga, John Blackthorne est lié à lui par des obligations nouvelles alors que la guerre se confirme, forçant chacun à choisir son camp et consolider ses positions. Mais ce contexte sanglant n'est pas le seul sujet abordé, loin de là ! En témoigne la géniale intrigue autour de la vente de la courtisane Kiku qui met en lumière l'histoire de la création du quartier des plaisirs d'Edo, Yoshiwara, ainsi que l'apparition du métier de geisha. Et puisque nous parlons des personnages féminins, je tiens à saluer celui de Mariko qui illustre la noblesse, l'esprit et le courage des femmes samouraïs.

D'ailleurs, j'ai particulièrement aimé le soin que l'auteur apporte à ses personnages principaux en leur restituant toute la complexité et les nuances du caractère humain, les rendant donc indéniablement réels. Il conserve également, plus que dans le premier tome, la langue japonaise dans les dialogues, ce dont j'étais très heureuse étant donné que je l'ai apprise pendant plusieurs années. Ma seule frustration vient du fait que le livre est bien court pour tant d'intrigues… Il faudrait presque un tome supplémentaire pour permettre à chacune d'elle de se déployer dans toute sa richesse et ses stratégies.
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