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Critique de traversay


La construction narrative d'Et toi, tu as eu une famille ? amène à s'interroger. Son intérêt et ses limites sont en effet contenus dans son architecture complexe, son aspect choral et son absence de dialogues. Chaque chapitre du roman s'intéresse à un personnage différent (certains reviennent à plusieurs reprises) ayant un rapport particulier avec l'événement dominant du livre, l'incendie dans lequel 4 personnes ont trouvé la mort, ou encore l'après-drame. le récit procède par cercles concentriques et l'honnêteté oblige à dire que les différents passages sont inégaux, certains purement anecdotiques et digressifs par rapport au thème central et d'autres plus intenses, touchant directement au travail de deuil. Il arrive même assez fréquemment que l'on sente perdu au fil des scènes de cet entrelacs de destins enchevêtrées. Si l'on se demande parfois si faire moins compliqué n'aurait pas été plus simple (sic) et efficace, il faut reconnaître à Bill Clegg un style délié et un vrai talent pour décrire l'Amérique de gens "sans importance", de ceux qui ne font jamais l'actualité des journaux hormis quand ils apparaissent dans la rubrique des faits divers. C'est aussi l'art de l'écrivain que de rendre des vies banales hautement romanesques.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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