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Critique de HORUSFONCK


Ta-Nehisi Coates écrit à son fils aimé, et c'est fascinant... Par moment, presque suave et sensuel. Toujours exigeant, mais accessible.
Coates parle de sa vie, de son chemin difficile fait de peur et d'automatismes de survie. son leitmotiv, c'est de préserver son corps d'un anéantissement précoce qu'il sent comme probable.
Ta Nehisi Coates est noir, originaire des quartiers populaires de Baltimore.
Ses ancêtres ont subis l'arrachement à leur terre africaine, pour faire la richesse de ces États-Unis de violence: Ce Pays où la ségrégations et ses lois ineptes ont succédé à l' esclavage.
Ta Nehisi coates m'a mis le nez dedans, littéralement, fait sentir cette atmosphère lourde et menaçante qui enveloppe le noir dans la rue de son quartier, à l'école: Il faut courir et sans cesse adopter une stratégie de l'immédiat, empêchant de se projeter. le vol du corps noir perdure, même après la fin des lois ségrégationnistes. Le vol s'étend aux autres minorités, au pays, à la terre entière.
Après Chester Himes, Richard Wright, André Brink, julius Horwitz... C'est Coates qui s'y colle à me faire voir cette réalité si lucide, si... noire.
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