Petit dernier de
Harlan Coben. le héros est Win, que les fans de l'auteur connaissent car c'est l'acolyte du personnage récurent d'
Harlan Coben, Myron Bolitar.
C'est habituellement un personnage que j'aime bien mais je me suis rendue compte en lisant ce livre que c'est le duo que j'aime et qui fait que ça fonctionne.
Là, Myron Bolitar est présent par la pensée uniquement.
Win qui est le narrateur de ce roman fait bien comprendre aux lecteurs que Myron et lui c'est le Yin et le Yang, le jour et la nuit, les deux doigts de la main, mais malgré son envie de le voir à ses côtés, ce n'est plus possible.
Quel dommage !
Du coup, je me demande si
Harlan Coben n'aurait pas dû écrire ce roman avec un personnage tout neuf ?
En plus, il fait intervenir Emma, autre personnage déjà vu dans la série jeunesse des Mickey Bolitar (neveu de Myron) mais ça n'apporte pas grand chose.
Pour ce qui est de l'histoire, encore un beau sac de noeud.
Entre histoire de famille, où on en profite pour en apprendre beaucoup plus sur la vie
De Win, manifestation qui tourne mal, vengeance, viols, pédophilie et bien sûr, meurtres.
Harlan Coben ne m'a pas habituée à tant de violence ! Oui, le personnage de Win l'est parfois mais pour le coup, là, il fait presque figure d'enfant de choeur !
Cette fin m'a déçue.
La cousine qui n'a pas été violée pendant des mois et personne ne s'en serait aperçu ? La mère de 83 ans qui accomplit, seule, sa vengeance jusqu'au bout ? Aurait-elle bu de cette boisson qui donne des ailes ?
Pour celles et ceux qui liront celui-ci en premier texte de cet auteur, laissez lui une seconde chance avec un autre de ses romans, car pour moi, c'est loin d'être son meilleur.