AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Derfuchs


Comme la vague qu'elle dessine à maintes reprises dans l'album, la dessinatrice Coco est prise dans un tourbillon, entraînée vers un fond de culpabilité suite à l'attentat perpétré chez Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 où 12 personnes trouvèrent la mort.

"Les dessinateurs ne se cachent pas derrière des cagoules, eux. Ce sont des pacifiques, qui s'amusent, tout en défendant leurs idées. Un dessin ne tue pas…"

Non un dessin ne tue pas, mais la culpabilité...
Les nuits sans sommeil...
Les jours qui défilent tous pareils, semblables...
La vie qui continue inlassablement...

Coco a ouvert la porte aux frères Kouachi, elle s'est trompée d'étages, elle garde et gardera longtemps cet instant, ce moment, gravé au fer rouge dans sa tête, son esprit et ses souvenirs.

Alors une première psychothérapie non adaptée et une autre avec Monsieur Jean qui la libère et qu'elle nous raconte en dessins tous plus poignants les uns que les autres.

Cet album cathartique habité par l'ombre permanente de ces bourreaux qui ont pris la vie de ces personnes pour des idées est, pour cette petite bonne femme, la soupape de la cocotte minute qui siffle en elle, mais, aussi, pour nous un moyen pour nous rappeler, pour toujours, que la liberté est bien chère quelquefois;

On ne sort pas insensible de cette lecture, c'est mon cas!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          533



Ont apprécié cette critique (52)voir plus




{* *}