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Critique de Meygisan


Dans la critique d'un tome précédent, j'ai utilisé l'image de l'échiquier pour expliquer l'avancée du scénario mais également le choix narratif de l'auteur. Il en est encore plus question dans ce tome car l'auteur va plus loin dans la narration et son découpage. Chaque chapitre est consacré à une maison ou un royaume qui présente les personnages principaux à l'aube de la guerre qui s'annonce ( et qui a d'ailleurs déjà débutée). Les protagonistes se positionnent par rapport à la guerre, mais également les uns par rapport aux autres, pesant et soupesant minutieusement leurs décisions. le sort des Qirsi n'est pas en reste car la conspiration, leur mouvement, est désormais connu et redouté, et le doute a laissé place à la méfiance.
Par ce biais narratif, l'auteur place ses pions sur l'échiquier de la guerre, préparant ainsi le lecteur à ce qui va suivre, une guerre d'une ampleur phénoménale puisqu'impliquant la totalité des 7 royaumes.
De ce fait, les personnages qui ne sont pas impliqués "directement" dans la guerre n'apparaissent pas dans ce tome, comme mis en retrait pour bien souligner le contenu de ce tome, qui se veut quelque part comme une sorte de transition, le calme avant la terrible tempête qui s'annonce.
Encore un bon tome qui peut malgré tout paraître un peu long, malgré son indispensabilité dans la trame générale de cette histoire aux multiples facettes, dotée d'une profondeur et d'une complexité peu communes.
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