Un peu déçue de cette lecture, alors que
Jonathan Coe m'a été présenté comme un dieu de la littérature contemporaine anglaise ; j'attends la ferveur de m'envahir. Je comprends l'idée d'appliquer l'exercice de la fresque familiale (inter générationnelle) à notre XXIe siècle, ce qui est une épreuve en soit, mais j'ai le sentiment que Coe y échoue. Par exemple, l'homosexualité d'un des personnages est très rapidement perceptible par des « adresses » de l'auteur, et si l'on tire le fil, on voit que la mère retire ses propos homophobes d'antan en disant qu'ils s'inscrivaient dans la mentalité d'une autre époque. Oui, bon… (Et encore c'est le cas personnel que j'ai le plus apprécié). J'entends les allusions sociales et politiques du roman j'apprécie les passages sur BoJo, mais ça manque clairement d'intensité, de psychologie, ou de ce je ne sais quoi qui ferait de ce livre un bon souvenir. Big up tout de même aux chocolats Cadbury.
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