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Critique de ilmeresteunepage
Lors de son 30ème anniversaire, Héloïse fait le bilan de sa vie (déjà bien remplie) et retrace l'origine de cette peine qu'elle garde au fond d'elle et de son inaptitude au bonheur, qu'elle traîne depuis sa naissance.
Mère morte à l'accouchement, familles d'accueil horribles, camarades de classe peu amicaux,… Héloïse se trimballe dès l'enfance un fameux bagage, qui ne va faire que s'alourdir au fur et à mesure de sa vie et de ce qui lui tombe dessus.
Autant, j'ai eu de l'empathie pour elle lors de la première moitié du roman que j'ai lu très rapidement, autant, la deuxième partie m'a exaspérée. Je ne dis pas qu'il n'y a pas une part de fatalisme dans ce genre d'histoire et de destin, mais je n'ai pas trouvé cela crédible: Héloïse sabote continuellement ses chances au bonheur, alors qu'elle est parfaitement consciente de leur importance et de la plénitude qu'elle éprouve au moment où elle les vit.
L'écriture de l'autrice m'a convaincue, mais pas au point de m'abandonner complètement dans l'univers d'Héloïse. Je suis constamment restée en retrait avec des questionnements très terre à terre du style: “la meuf ne bosse pas pendant des années, comment elle paye son appart ?”
Je pense que mon appréciation de ma lecture ne reflète pas la majorité des avis que je vois passer et qui sont tout aussi valides que le mien. Encore une fois, mon histoire personnelle me rend “hermétique” à ce genre de fatalisme qu'on prétend inévitable.
Mère morte à l'accouchement, familles d'accueil horribles, camarades de classe peu amicaux,… Héloïse se trimballe dès l'enfance un fameux bagage, qui ne va faire que s'alourdir au fur et à mesure de sa vie et de ce qui lui tombe dessus.
Autant, j'ai eu de l'empathie pour elle lors de la première moitié du roman que j'ai lu très rapidement, autant, la deuxième partie m'a exaspérée. Je ne dis pas qu'il n'y a pas une part de fatalisme dans ce genre d'histoire et de destin, mais je n'ai pas trouvé cela crédible: Héloïse sabote continuellement ses chances au bonheur, alors qu'elle est parfaitement consciente de leur importance et de la plénitude qu'elle éprouve au moment où elle les vit.
L'écriture de l'autrice m'a convaincue, mais pas au point de m'abandonner complètement dans l'univers d'Héloïse. Je suis constamment restée en retrait avec des questionnements très terre à terre du style: “la meuf ne bosse pas pendant des années, comment elle paye son appart ?”
Je pense que mon appréciation de ma lecture ne reflète pas la majorité des avis que je vois passer et qui sont tout aussi valides que le mien. Encore une fois, mon histoire personnelle me rend “hermétique” à ce genre de fatalisme qu'on prétend inévitable.
