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Critique de gill
Ce récit est l'histoire d'un vieux soldat, racontée par lui-même lorsque parvenu à l'âge de 72 ans, il n'était plus que tristesse et ennui.
Il avait appris, en 1808, à lire et à écrire entre Friedland et Wagram.
Deux vélites de la garde impériale furent alors ses instituteurs ...
Ce livre a inspiré une inoubliable série-télé de l'O.R.T.F., sans laquelle je n'aurai jamais eu ni la bonne idée, ni la bonne fortune d'ouvrir l'ouvrage.
Celui-ci, curieusement atypique, est à mi-chemin entre le témoignage et l'Histoire.
Au final, l'on ne saura pas grand-chose, dans le livre, de Jean-Roch Coignet.
La série-télé, en étoffant quelque peu les souvenirs du vieux soldat, a, elle, donné plus de profondeur au personnage.
Mais en restant très fidèle à l'esprit de l'ouvrage, elle a finalement immortalisé Jean-Roch Coignet sous les traits de l'excellent acteur de théâtre, de cinéma et de télévision Henri Lambert.
Le 6 fructidor an VII, le valet de la ferme Potier reçut sa feuille de route.
On faisait alors une levée extraordinaire.
C'était le temps du Directoire, où, au passage de l'armée, le peuple criait "vive Bonaparte".
Jean-Roch partit, un petit paquet sous le bras.
Ses maîtres voulaient lui acheter un remplaçant.
Il promit de ramener un fusil d'argent ou de mourir.
Il va devenir soldat de la 96ème brigade, soldat et sous-officier au 1er régiment des grenadiers à pied de la garde, vaguemestre du petit et du grand quartier impérial, capitaine d'état-major en retraite et premier chevalier de la légion d'honneur ...
Le récit est mené tambour battant.
Le style de son écriture est celle d'un vieux troupier.
Il décrit ce qu'il voit.
Il explique ce qu'il sait, ce qu'il comprend de la situation.
Mais l'homme, s'il est peu instruit est intelligent, intuitif et curieux.
Son livre, s'il paraît à certains passages un peu répétitif, est pourtant passionnant.
Le témoignage est précieux de cet homme, ayant presque touché du doigt les plumes de l'aigle, de ce vieux soldat à la boutonnière duquel l'empereur a lui-même accroché la croix avec une épingle de la pelote de Joséphine.
Jean-Roch Coignet ne s'embarrasse pas trop des détails.
Il écrit, comme il a vu, comme il se souvient, ce qui donne au récit un aspect épuré et rapide.
Mais c'est aussi ce qui fait son originalité ...
Il avait appris, en 1808, à lire et à écrire entre Friedland et Wagram.
Deux vélites de la garde impériale furent alors ses instituteurs ...
Ce livre a inspiré une inoubliable série-télé de l'O.R.T.F., sans laquelle je n'aurai jamais eu ni la bonne idée, ni la bonne fortune d'ouvrir l'ouvrage.
Celui-ci, curieusement atypique, est à mi-chemin entre le témoignage et l'Histoire.
Au final, l'on ne saura pas grand-chose, dans le livre, de Jean-Roch Coignet.
La série-télé, en étoffant quelque peu les souvenirs du vieux soldat, a, elle, donné plus de profondeur au personnage.
Mais en restant très fidèle à l'esprit de l'ouvrage, elle a finalement immortalisé Jean-Roch Coignet sous les traits de l'excellent acteur de théâtre, de cinéma et de télévision Henri Lambert.
Le 6 fructidor an VII, le valet de la ferme Potier reçut sa feuille de route.
On faisait alors une levée extraordinaire.
C'était le temps du Directoire, où, au passage de l'armée, le peuple criait "vive Bonaparte".
Jean-Roch partit, un petit paquet sous le bras.
Ses maîtres voulaient lui acheter un remplaçant.
Il promit de ramener un fusil d'argent ou de mourir.
Il va devenir soldat de la 96ème brigade, soldat et sous-officier au 1er régiment des grenadiers à pied de la garde, vaguemestre du petit et du grand quartier impérial, capitaine d'état-major en retraite et premier chevalier de la légion d'honneur ...
Le récit est mené tambour battant.
Le style de son écriture est celle d'un vieux troupier.
Il décrit ce qu'il voit.
Il explique ce qu'il sait, ce qu'il comprend de la situation.
Mais l'homme, s'il est peu instruit est intelligent, intuitif et curieux.
Son livre, s'il paraît à certains passages un peu répétitif, est pourtant passionnant.
Le témoignage est précieux de cet homme, ayant presque touché du doigt les plumes de l'aigle, de ce vieux soldat à la boutonnière duquel l'empereur a lui-même accroché la croix avec une épingle de la pelote de Joséphine.
Jean-Roch Coignet ne s'embarrasse pas trop des détails.
Il écrit, comme il a vu, comme il se souvient, ce qui donne au récit un aspect épuré et rapide.
Mais c'est aussi ce qui fait son originalité ...
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