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Critique de BazaR
Je ne connais pas grand-chose des oeuvres de Rossini, tout au plus deux morceaux du Barbier de Séville. Je ne connaissais même pas son prénom : Gioachino.
Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que ce compositeur avait été une véritable super star en son temps. Les gens se battaient presque pour assister à ses opéras. J'imagine quasiment l'hystérie collective que l'on a connu pour les Beatles ou Claude François.
Le livre de Damien Colas explose quelques préjugés qui trainent à propos de lui si l'on est moyennement informé (ce qui n'est pas vraiment mon cas en l'occurrence). On dit qu'il faisait de la musique presque « populaire », dans le sens simple et facile à comprendre – j'imagine l'équivalent d'un Didier Barbelivien de l'opéra. En fait il n'a pas uniquement composé de l'opéra bouffe (traduisez : comique). Il a à son actif beaucoup de tragédies. Il n'a pas hésité à changer de style, au risque de surprendre, voire décevoir, ses fans. Il savait s'adapter à son public, vénitien, napolitain ou parisien, mais en le bousculant parfois.
Il était le sujet d'une masse énorme d'articles de presse et de caricatures – une star je vous dis – partagée entre l'hagiographie des « dilletantes » et la critique acerbe des « antidilletantes ». Wagner se régalait de le flinguer quand il cherchait à se faire un nom. Bref il ne laissait pas indifférent.
On apprend aussi que Rossini n'a pas écrit que des opéras. Il a à son actif quelques sonates pour cordes de jeunesse, quelques « péchés de vieillesse » comme il les appelait, et trois musiques religieuses.
Le livre possède bien sûr tous les agréments d'un Découvertes Gallimard, en particulier les nombreuses illustrations de décors d'opéras, de portraits ou caricatures du maestro ou de vues de villes.
Il ne me reste plus qu'à essayer d'écouter un peu de Rossini. J'ai découvert ses sonates ; il me reste pas mal de boulot.
Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que ce compositeur avait été une véritable super star en son temps. Les gens se battaient presque pour assister à ses opéras. J'imagine quasiment l'hystérie collective que l'on a connu pour les Beatles ou Claude François.
Le livre de Damien Colas explose quelques préjugés qui trainent à propos de lui si l'on est moyennement informé (ce qui n'est pas vraiment mon cas en l'occurrence). On dit qu'il faisait de la musique presque « populaire », dans le sens simple et facile à comprendre – j'imagine l'équivalent d'un Didier Barbelivien de l'opéra. En fait il n'a pas uniquement composé de l'opéra bouffe (traduisez : comique). Il a à son actif beaucoup de tragédies. Il n'a pas hésité à changer de style, au risque de surprendre, voire décevoir, ses fans. Il savait s'adapter à son public, vénitien, napolitain ou parisien, mais en le bousculant parfois.
Il était le sujet d'une masse énorme d'articles de presse et de caricatures – une star je vous dis – partagée entre l'hagiographie des « dilletantes » et la critique acerbe des « antidilletantes ». Wagner se régalait de le flinguer quand il cherchait à se faire un nom. Bref il ne laissait pas indifférent.
On apprend aussi que Rossini n'a pas écrit que des opéras. Il a à son actif quelques sonates pour cordes de jeunesse, quelques « péchés de vieillesse » comme il les appelait, et trois musiques religieuses.
Le livre possède bien sûr tous les agréments d'un Découvertes Gallimard, en particulier les nombreuses illustrations de décors d'opéras, de portraits ou caricatures du maestro ou de vues de villes.
Il ne me reste plus qu'à essayer d'écouter un peu de Rossini. J'ai découvert ses sonates ; il me reste pas mal de boulot.
