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Critique de MademoiselleBouquine
Passionnée de danse classique, je suis assez logiquement attirée par les films, romans ou autres s'intéressant à cet univers si particulier, et c'est donc tout naturellement que je craque tout sauf raisonnablement dans l'achat desdits films et romans, comme ici avec Pointe. C'est bien simple, mon cerveau primitif a enregistré l'association « livre + danseuse », et le roman m'appartenait déjà.
Encore fallait-il voir si cet ouvrage serait à la hauteur de mes attentes.
La réponse est… oui, mais pas pour les raisons que je présumais.
Pointe n'est pas un coup de coeur cependant. Non. Mais il reste un très bon livre, sombre mais pas glauque, touchant mais pas mélodramatique, doté d'une héroïne humaine, fragile, au comportement parfois imprévisible, voire agaçant, mais pour laquelle on ne peut s'empêcher de compatir.
Theo donc – nom de l'héroïne humaine susmentionnée – rêve de danse classique depuis ses trois ans, et met depuis tout en oeuvre pour en faire son métier, sa raison de vivre. Quitte à parfois aller trop loin, comme l'année dernière, lorsqu'elle s'est laissée emporter par la terrible maladie qu'est l'anorexie. Mais désormais, elle va mieux. Enfin, c'est du moins ce qu'elle croit savoir, jusqu'à ce que son meilleur ami Donovan, disparu quatre ans plus tôt, surgisse soudain de nulle part, et apporte avec lui une terrible vérité.
*TAM TAM TAAAAM*
Cet instant suspense vous a été offert par Capucine. C'est tout pour moi.
La narration est simple mais attachante, et retranscrit très justement les pensées de la fragile adolescente qu'est Theo. En l'espace de quelques pages, on se retrouve pris par l'histoire, par les rouages du thriller psychologique que l'on entend se mettre en marche. Bien vite, l'intrigue en apparence assez simple se retrouve doublée d'une dimension et d'une tension inattendue et plutôt maîtrisée.
Tout n'est pas parfait, on peut être déçu par le peu d'importance qu'a finalement le thème de la danse classique, l'absence d'un certain personnage dont on attend beaucoup, ou déstabilisé par l'instabilité du comportement de Theo, peut-être trouver quelques chapitres redondants – notamment à cause de petits drames amoureux qui ne sont pas à proprement parler les meilleurs passages du roman –, mais le tout se lit avec un réel plaisir, surtout la dernière partie, qui s'avale tout simplement.
En bref, un roman sensible, qui aborde avec brio des thèmes difficiles, tels que l'anorexie, le viol, le syndrome de Stockholm, et qui émeut son lecteur tout en le happant par sa tension travaillée. L'univers de la danse n'est pas aussi présent que ce que peut promettre la couverture – hélas ! –, la personnalité de l'héroïne aurait pu être mieux exploitée, le rythme plus égal, mais qu'importe, le thriller psychologique fonctionne, et c'est le plus important. Les scènes de danse sont peu nombreuses mais magnifiques, les autres passages tour à tour bouleversants, horrifiants, attendrissants. Un roman assurément très particulier et lourd de sens !
Note attribuée : 8/10
Lien : http://mademoisellebouquine...
Encore fallait-il voir si cet ouvrage serait à la hauteur de mes attentes.
La réponse est… oui, mais pas pour les raisons que je présumais.
Pointe n'est pas un coup de coeur cependant. Non. Mais il reste un très bon livre, sombre mais pas glauque, touchant mais pas mélodramatique, doté d'une héroïne humaine, fragile, au comportement parfois imprévisible, voire agaçant, mais pour laquelle on ne peut s'empêcher de compatir.
Theo donc – nom de l'héroïne humaine susmentionnée – rêve de danse classique depuis ses trois ans, et met depuis tout en oeuvre pour en faire son métier, sa raison de vivre. Quitte à parfois aller trop loin, comme l'année dernière, lorsqu'elle s'est laissée emporter par la terrible maladie qu'est l'anorexie. Mais désormais, elle va mieux. Enfin, c'est du moins ce qu'elle croit savoir, jusqu'à ce que son meilleur ami Donovan, disparu quatre ans plus tôt, surgisse soudain de nulle part, et apporte avec lui une terrible vérité.
*TAM TAM TAAAAM*
Cet instant suspense vous a été offert par Capucine. C'est tout pour moi.
La narration est simple mais attachante, et retranscrit très justement les pensées de la fragile adolescente qu'est Theo. En l'espace de quelques pages, on se retrouve pris par l'histoire, par les rouages du thriller psychologique que l'on entend se mettre en marche. Bien vite, l'intrigue en apparence assez simple se retrouve doublée d'une dimension et d'une tension inattendue et plutôt maîtrisée.
Tout n'est pas parfait, on peut être déçu par le peu d'importance qu'a finalement le thème de la danse classique, l'absence d'un certain personnage dont on attend beaucoup, ou déstabilisé par l'instabilité du comportement de Theo, peut-être trouver quelques chapitres redondants – notamment à cause de petits drames amoureux qui ne sont pas à proprement parler les meilleurs passages du roman –, mais le tout se lit avec un réel plaisir, surtout la dernière partie, qui s'avale tout simplement.
En bref, un roman sensible, qui aborde avec brio des thèmes difficiles, tels que l'anorexie, le viol, le syndrome de Stockholm, et qui émeut son lecteur tout en le happant par sa tension travaillée. L'univers de la danse n'est pas aussi présent que ce que peut promettre la couverture – hélas ! –, la personnalité de l'héroïne aurait pu être mieux exploitée, le rythme plus égal, mais qu'importe, le thriller psychologique fonctionne, et c'est le plus important. Les scènes de danse sont peu nombreuses mais magnifiques, les autres passages tour à tour bouleversants, horrifiants, attendrissants. Un roman assurément très particulier et lourd de sens !
Note attribuée : 8/10
Lien : http://mademoisellebouquine...
