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Critique de MissCroqBook
Après mon coup de coeur surprise pour Ruine, j'avais plus que hâte de lire ce second tome. Et je ne suis pas déçue. Une nouvelle fois, cette histoire sombre et percutante a su me séduire. Je crois même que je l'ai préférée à la précédente.
Talia Tolstaïa a besoin de souffler. Depuis le retour de son frère, Luka, elle est déboussolée. Elle ne supporte plus la violence du Donjon et a prévu de s'exiler quelques temps dans la résidence secondaire des Tolstoï dans les Hamptons. S'isoler lui permettra de faire le point. Mais à peine est-elle arrivée et commence-t-elle à oublier ses soucis, que son frère débarque avec un prisonnier qu'il enferme dans la cave de la maison. Ce prisonnier n'est pas n'importe qui. Il s'agit de 221, de son vrai nom Zaal Kostava, le frère jumeau de 362, l'homme et ami que Luka a du tuer pour sauver Kisa quelques mois plus tôt.
Avant d'être capturé par la Bratva, 221 était l'atout majeur de la mafia géorgienne. Une véritable machine à tuer sur commande.
Rapidement, Talia va se prendre d'affection pour ce colosse prisonnier en qui elle décèle bien plus qu'un tueur sans coeur. Elle met alors tout en oeuvre pour l'ouvrir à la vie au risque d'y laisser son propre coeur et de décevoir les siens. Car n'oublions pas que Zaal est avant tout un ennemi de sa famille. Comment Talia va –t-elle s'en sortir ?
Qui aurait cru qu'un roman sombre et violent puisse aussi être émouvant ?! Pourtant c'est le cas avec Tourmente. A plusieurs reprises, je me suis surprise à pleurer face à la détresse de Zaal. Conditionné pour tuer sur demande grâce à une drogue ultra-puissante, Zaal est un homme obscur et tourmenté. Mais dès lors que son corps est sevré, il se présente sous un nouveau jour. Cet homme sanguinaire devient tel un enfant qui (re)découvre la vie. Il est touchant. Sa maladresse, sa tendresse envers Talia, son malheur en font un tout autre homme. Un homme que l'on se prend à vouloir aider et auquel on s'attache. Derrière l'animal stimulé pour tuer, se cache le petit garçon de huit ans qui a été arraché à sa famille.
Talia, elle, c'est la rebelle de la Bratva. Fille du n°2 de l'organisation mafieuse, elle ne sait jamais vraiment plier aux ordres. Si elle respecte certaines règles de la Bratva, elle en enfreint volontiers d'autres. Son fort caractère combiné à son courage en fait une femme libre. Et c'est cette liberté qui va lui permettre de venir en aide à Zaal malgré sa condition d'ennemi. Sa douceur sera l'atout essentiel pour apprivoiser le côté inhumain de Zaal.
Dans ce second tome, les combats et mises à morts sont beaucoup moins présents. Il est plus axé sur la renaissance de Zaal. Comme évoqué plus haut, il est aussi plus émouvant malgré un environnement pesant et noir. Au cours de ma lecture, je suis passée par tous les états possibles : angoissée, apeurée, triste, heureuse, charmée… Bref, j'ai été séduite. J'aurais peut-être juste aimé avoir un plus grand aperçu du conflit qui oppose la Bratva à la mafia géorgienne.
J'ai aussi aimé que ce roman nous livre plusieurs points de vue. Il y a bien évidemment ceux de Zaal/221 et de Talia mais aussi et c'est plus inattendu celui de Luka. Dans les passages de son point de vue, on peut se rendre compte du chemin accompli depuis sa libération mais aussi de celui qu'il lui reste à parcourir. A l'instar de Zaal, il se bat entre la volonté d'être un homme bien et les démons qui l'habitent toujours.
Ce deuxième tome est parfaitement à la hauteur du précédent voire meilleur. Une part de mystère est insufflée par l'auteure dans le chapitre post-épilogue. Un mystère intrigant qui nous laisse présager la présence de cette femme inconnue dans le prochain livre. Même si j'ai une petite idée de son identité, je suis curieuse et impatiente de découvrir le prochain tome de cette série.
Lien : https://misscroqbook.wixsite..
Talia Tolstaïa a besoin de souffler. Depuis le retour de son frère, Luka, elle est déboussolée. Elle ne supporte plus la violence du Donjon et a prévu de s'exiler quelques temps dans la résidence secondaire des Tolstoï dans les Hamptons. S'isoler lui permettra de faire le point. Mais à peine est-elle arrivée et commence-t-elle à oublier ses soucis, que son frère débarque avec un prisonnier qu'il enferme dans la cave de la maison. Ce prisonnier n'est pas n'importe qui. Il s'agit de 221, de son vrai nom Zaal Kostava, le frère jumeau de 362, l'homme et ami que Luka a du tuer pour sauver Kisa quelques mois plus tôt.
Avant d'être capturé par la Bratva, 221 était l'atout majeur de la mafia géorgienne. Une véritable machine à tuer sur commande.
Rapidement, Talia va se prendre d'affection pour ce colosse prisonnier en qui elle décèle bien plus qu'un tueur sans coeur. Elle met alors tout en oeuvre pour l'ouvrir à la vie au risque d'y laisser son propre coeur et de décevoir les siens. Car n'oublions pas que Zaal est avant tout un ennemi de sa famille. Comment Talia va –t-elle s'en sortir ?
Qui aurait cru qu'un roman sombre et violent puisse aussi être émouvant ?! Pourtant c'est le cas avec Tourmente. A plusieurs reprises, je me suis surprise à pleurer face à la détresse de Zaal. Conditionné pour tuer sur demande grâce à une drogue ultra-puissante, Zaal est un homme obscur et tourmenté. Mais dès lors que son corps est sevré, il se présente sous un nouveau jour. Cet homme sanguinaire devient tel un enfant qui (re)découvre la vie. Il est touchant. Sa maladresse, sa tendresse envers Talia, son malheur en font un tout autre homme. Un homme que l'on se prend à vouloir aider et auquel on s'attache. Derrière l'animal stimulé pour tuer, se cache le petit garçon de huit ans qui a été arraché à sa famille.
Talia, elle, c'est la rebelle de la Bratva. Fille du n°2 de l'organisation mafieuse, elle ne sait jamais vraiment plier aux ordres. Si elle respecte certaines règles de la Bratva, elle en enfreint volontiers d'autres. Son fort caractère combiné à son courage en fait une femme libre. Et c'est cette liberté qui va lui permettre de venir en aide à Zaal malgré sa condition d'ennemi. Sa douceur sera l'atout essentiel pour apprivoiser le côté inhumain de Zaal.
Dans ce second tome, les combats et mises à morts sont beaucoup moins présents. Il est plus axé sur la renaissance de Zaal. Comme évoqué plus haut, il est aussi plus émouvant malgré un environnement pesant et noir. Au cours de ma lecture, je suis passée par tous les états possibles : angoissée, apeurée, triste, heureuse, charmée… Bref, j'ai été séduite. J'aurais peut-être juste aimé avoir un plus grand aperçu du conflit qui oppose la Bratva à la mafia géorgienne.
J'ai aussi aimé que ce roman nous livre plusieurs points de vue. Il y a bien évidemment ceux de Zaal/221 et de Talia mais aussi et c'est plus inattendu celui de Luka. Dans les passages de son point de vue, on peut se rendre compte du chemin accompli depuis sa libération mais aussi de celui qu'il lui reste à parcourir. A l'instar de Zaal, il se bat entre la volonté d'être un homme bien et les démons qui l'habitent toujours.
Ce deuxième tome est parfaitement à la hauteur du précédent voire meilleur. Une part de mystère est insufflée par l'auteure dans le chapitre post-épilogue. Un mystère intrigant qui nous laisse présager la présence de cette femme inconnue dans le prochain livre. Même si j'ai une petite idée de son identité, je suis curieuse et impatiente de découvrir le prochain tome de cette série.
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