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Critique de MissJZB
Lothaire est, à mon sens, le meilleur tome de la série Les Ombres de la nuit. En tant que livre pris indépendamment, grâce à la présence du charismatique Ennemi de Toujours, il est très bon, mais il atteint l'excellence, replacé dans le contexte de cette saga tant il parvient à connecter entre eux tous les personnages déjà croisés, ainsi que des événements formant le socle de l'Histoire du Mythos.
Je me suis régalée d'un bout à l'autre de cette lecture, et cela tient surtout au fait que Lothaire tient toutes ses promesses concernant le passé tortueux qu'on lui prête, mais aussi grâce au fait qu'il reste fidèle à lui-même, même quand il trouve son âme soeur. Disons-le, c'est un manipulateur, un goujat, voire même un dictateur, mais ça colle tellement à son âge (plusieurs millénaires…) et à sa vie de lutte perpétuelle que c'est parfaitement cohérent.
Pour resituer, Lothaire est sorti il y a peu de l'île où bon nombre d'immortels du Mythos étaient retenus prisonniers et torturés ; il a toujours la Dorada, cette espèce de sorcière décomposée, aux trousses, car elle veut récupérer son anneau censé exaucer tous les voeux formulés par son possesseur. Mais voilà, le vampire n'est pas du tout disposé à se séparer de ce bijou qui peut lui permettre d'atteindre son But Suprême : obtenir le trône de la Horde, regroupant les vampires tenant la Soif pour sacrée et n'hésitant pas à boire à la veine, ainsi que celui de la Dacie, ce royaume dissimulé par la brume aux yeux de tous qui se trouve être celui du grand-père de Lothaire. Tous ses plans se retrouvent bouleversés à cause d'une petite humaine, Elizabeth, sa presque âme soeur à un détail près duquel je ne révèlerai rien, car l'intrigue repose en partie dessus ;) Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y avait une sacrée contrainte dans l'équation et qu'elle a été habilement exploitée et évacuée le moment venu.
De prime abord, les deux héros semblent incompatibles au possible, et Lothaire rejette donc d'emblée l'idée qu'une misérable humaine doublée d'une pauvresse montagnarde puisse devenir sa reine. Connaissant l'orgueil et la pugnacité du vampire, on se doute qu'il ne va pas en démordre facilement et que ça signifie que la jeune femme va en baver… Mais comme nous sommes chez Kresley Cole, les femmes ne sont pas sans défense et elles savent comment mettre les mâles du Mythos à genoux…
Beaucoup de sexe, évidemment, mais aussi beaucoup d'humour grâce au langage atypique de Lothaire, qu'Elizabeth appelle le « Lothairien », qui lui permet de ne jamais mentir tout en noyant le poisson à propos de ses véritables sentiments et intentions. le point de vue de Lothaire est exceptionnel, car il nous dévoile des pans entiers de son enfance, de son passé, de ses souffrances, tout comme il nous permet de goûter à cette délicieuse folie qui grappille du terrain à chaque instant. J'ai trouvé la lente et pas si énorme évolution du vampire vraiment convaincante, et je n'en reviens toujours pas de l'adorer autant après avoir subi, comme Elizabeth, toutes ses vilaines piques et ses coups bas. C'est un personnage d'une grande complexité et d'une intelligence extraordinaire, ces deux traits de sa personnalité tendant à le rendre aveugle par moments.
J'aurais encore beaucoup à dire sur le personnage ainsi que sur le livre en lui-même qui est d'ailleurs le plus gros de la série pour la simple et bonne raison qu'il fait, comme je l'ai dit plus haut, le lien entre les événements et les acteurs du Mythos. On soulignera la présence remarquable et remarquée de notre valkyrie préférée, Nix, l'éternelle Reine Blanche de l'Ennemi de Toujours, son Roi Noir. Étrangement, c'est cette relation que je retiens de ce tome plus que la relation amoureuse. Il faut dire que ces deux personnages occupent des positions clefs dans l'univers, l'un cumulant les dettes de sang pour atteindre son But Suprême, l'autre modifiant le cours de l'histoire grâce à ses visions.
Lothaire, un roman qui comblera les fans et qui me fait me demander comment Kresley pourra faire mieux après avoir signé cette réussite-là… La réponse me vient immédiatement en bouche : le tome sur Nix. Patience, donc, car on se doute que ce n'est pas pour tout de suite.
Lien : http://place-to-be.net/index..
Je me suis régalée d'un bout à l'autre de cette lecture, et cela tient surtout au fait que Lothaire tient toutes ses promesses concernant le passé tortueux qu'on lui prête, mais aussi grâce au fait qu'il reste fidèle à lui-même, même quand il trouve son âme soeur. Disons-le, c'est un manipulateur, un goujat, voire même un dictateur, mais ça colle tellement à son âge (plusieurs millénaires…) et à sa vie de lutte perpétuelle que c'est parfaitement cohérent.
Pour resituer, Lothaire est sorti il y a peu de l'île où bon nombre d'immortels du Mythos étaient retenus prisonniers et torturés ; il a toujours la Dorada, cette espèce de sorcière décomposée, aux trousses, car elle veut récupérer son anneau censé exaucer tous les voeux formulés par son possesseur. Mais voilà, le vampire n'est pas du tout disposé à se séparer de ce bijou qui peut lui permettre d'atteindre son But Suprême : obtenir le trône de la Horde, regroupant les vampires tenant la Soif pour sacrée et n'hésitant pas à boire à la veine, ainsi que celui de la Dacie, ce royaume dissimulé par la brume aux yeux de tous qui se trouve être celui du grand-père de Lothaire. Tous ses plans se retrouvent bouleversés à cause d'une petite humaine, Elizabeth, sa presque âme soeur à un détail près duquel je ne révèlerai rien, car l'intrigue repose en partie dessus ;) Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y avait une sacrée contrainte dans l'équation et qu'elle a été habilement exploitée et évacuée le moment venu.
De prime abord, les deux héros semblent incompatibles au possible, et Lothaire rejette donc d'emblée l'idée qu'une misérable humaine doublée d'une pauvresse montagnarde puisse devenir sa reine. Connaissant l'orgueil et la pugnacité du vampire, on se doute qu'il ne va pas en démordre facilement et que ça signifie que la jeune femme va en baver… Mais comme nous sommes chez Kresley Cole, les femmes ne sont pas sans défense et elles savent comment mettre les mâles du Mythos à genoux…
Beaucoup de sexe, évidemment, mais aussi beaucoup d'humour grâce au langage atypique de Lothaire, qu'Elizabeth appelle le « Lothairien », qui lui permet de ne jamais mentir tout en noyant le poisson à propos de ses véritables sentiments et intentions. le point de vue de Lothaire est exceptionnel, car il nous dévoile des pans entiers de son enfance, de son passé, de ses souffrances, tout comme il nous permet de goûter à cette délicieuse folie qui grappille du terrain à chaque instant. J'ai trouvé la lente et pas si énorme évolution du vampire vraiment convaincante, et je n'en reviens toujours pas de l'adorer autant après avoir subi, comme Elizabeth, toutes ses vilaines piques et ses coups bas. C'est un personnage d'une grande complexité et d'une intelligence extraordinaire, ces deux traits de sa personnalité tendant à le rendre aveugle par moments.
J'aurais encore beaucoup à dire sur le personnage ainsi que sur le livre en lui-même qui est d'ailleurs le plus gros de la série pour la simple et bonne raison qu'il fait, comme je l'ai dit plus haut, le lien entre les événements et les acteurs du Mythos. On soulignera la présence remarquable et remarquée de notre valkyrie préférée, Nix, l'éternelle Reine Blanche de l'Ennemi de Toujours, son Roi Noir. Étrangement, c'est cette relation que je retiens de ce tome plus que la relation amoureuse. Il faut dire que ces deux personnages occupent des positions clefs dans l'univers, l'un cumulant les dettes de sang pour atteindre son But Suprême, l'autre modifiant le cours de l'histoire grâce à ses visions.
Lothaire, un roman qui comblera les fans et qui me fait me demander comment Kresley pourra faire mieux après avoir signé cette réussite-là… La réponse me vient immédiatement en bouche : le tome sur Nix. Patience, donc, car on se doute que ce n'est pas pour tout de suite.
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