Kresley Cole on her writing process
"_ Je pourrais être vertueuse, moi aussi, si je le voulais.
_ Tu ne sais même pas ce que ce mot signifie !
_ Bien sûr que si ! Ça signifie qu'il faut porter un string blanc !"
"_ Attendez un peu. On m'appelle La Porteuse ? Vous n'avez rien trouvé de plus péjoratif ? Par définition, une porteuse n'a aucune importance comparée à ce qu'elle porte. Une porteuse, on s'en sert, et puis on s'en débardasse. Pourquoi pas la pondeuse ou le tiroir à polichinelle, tant qu'à faire ?
_ Personnellement, j'avais voté pour la soute à bagages, mais j'ai perdu."
- Qu'est ce que c'est? Demanda-t-il cependant, comme s'il ne pouvait pas s'en empêcher.
- Un appareil qui joue de la musique.
Il montre la radio du doigt.
- Ça aussi.
- Celui-ci joue ma musique à moi.
- Tu composes? S'etonna-t-il.
- Je programme.
Elle s'enfonça les écouteurs dans les oreilles le réduisant au silence avec une satisfaction infinie.
Ses frères lui avaient expliqué que, quand il rencontrerais sa fiancée, son épouse de toute éternité, elle l'animerait ; son corps reviendrait alors à la vie. Il avait toujours pensé qu'il s'agissait d'un mensonge destiné à adoucir l'amertume du méfait perpétré à son encontre.
Mais non, ils avaient dit vrai. Ce qu'il entendait, c'était son coeur, qui battait pour la première fois depuis qu'on l'avait tranformé en vampire. Il vacilla en inspirant profondément, respirant enfin au bout de trois cents ans.
Son pouls gagnait en fore, en rapidité; sa soudaine érection palpitait, tendue au rythme des battements de son coeur. Le plaisir courait dans ses veines. Il avait trouvé en cette créature d'une obsédante perfection sa fiancée - la seule, l'unique, celle avait qui il était censé partager l'éternité.
Son corps s'était réveillé pour elle

Le Mythos abrite les Valkyries, les Furies, les sorcières et les sirènes. Si tu méprises les femmes, t'as vite fait de retrouver tes valseuses clouées au mur.
Tandis qu'elle digérait cette information, il ajouta:
— Et puis, c'est pas la peine de changer de sujet. On avait conclu un marché.
— Sous la contrainte. Vous est-il seulement venu à l'idée que je pouvais être moralement opposée à la vision de films pornos ?
Cade eut un rire narquois.
— T'es plus la gentille fille que tu étais. Tu te bourres la gueule et tu fais les cent coups avec des démons, tu t'assois sur leurs genoux et tu leur paluches les cornes en public. Tu te la joues rock-star en massacrant cette chambre de motel qui ne demandait rien à personne, et hier, tu as réussi à faire en sorte que je dévoile mon intimité alors que j'étais vulnérable et faible à la suite d'une blessure par balle. Non, non, Holly, faut regarder les choses en face, maintenant. T'es devenue une vilaine fille.
Elle le fixa, bouche bée. Même si la vérité, dans cette version des faits, était très nettement déformée, il n'en restait pas moins que tout cela s'était effectivement produit.
Il est certains secrets que l'on doit taire pour toujours. Ils vous suivent dans la tombe, tels des enfants qui n'auraient jamais vu le jour.
Lucia la Chasseresse, Valkyrie aux origines mystérieuses, meilleur archer au monde.
Dussé-je parcourir le monde entier, je la trouverai. Jamais je ne renoncerais. Un jour, je reviendrai avec elle sur mes terres, je la déposerai sur ma couche... Elle n'a vu le jour que pour être à mes côtés.
Garreth MacRieve, roi de tous les Lycae.
"Que tu crois. Tu vas quand même pas bouffer ta culotte parce que je... Oh, pardon j'avais oublié que tu n'en portais pas."
« Come down from there and show yourself. » Deep voice. Russian accent, moneyed, aristocratic.
« Or what? You’ll lock me away in a dungeon? »
« I might free you. »

C’était forcément une hallucination.
Elle ne peut pas être réelle. Conrad n’y comprenait
rien. Il avait voulu la rejoindre, ce soir. Durant tout le temps
qu’il avait passé à ses côtés, il avait rêvé de pouvoir la
toucher.
Et voilà qu’elle apparaissait, sous ses yeux, comme un
cadeau des dieux, en chair et en os, et tellement vivante. Il
n’y avait plus de fantôme, plus de noir et blanc. Ses joues
étaient roses, ses lèvres aussi rouges que sa robe courte.
Comment était-ce possible ?
Avec ses cheveux qui virevoltaient autour d’elle, on
aurait dit une païenne dansant à côté du feu.
Son corps bougeait, tournoyait de façon décadente,
provocatrice.
— Tantsija, murmura Conrad.
Comme chaque fois qu’elle bougeait, il fut envoûté.
Mais cette fois, au lieu d’apaiser son esprit, cette danse
réveilla son propre corps, le tendit comme la corde d’un
arc. Fantôme, elle était magnifique. Femme, elle était au-delà
de la beauté.
Il allait pouvoir prendre le baiser qu’il brûlait de
prendre, toucher ses seins généreux… Mais non, il ne
pourrait pas. Elle devait le détester, maintenant.
Un ours n'est un ours que tant qu'on ne lui a pas caressé le ventre.