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Critique de okada
J'ai trouvé très plaisante et réussie cette histoire d'apprentissage avec des touches de fantastique et de thriller. Très émouvante aussi. On entre rapidement en empathie avec le narrateur, Cyan, 16 ans, qui doit vivre avec plusieurs blessures psychologiques. Ces traumatismes l'empêchent d'avancer et la description de ce mal-être qui le pousse à brûler son adolescence en prenant des risques et en lorgnant du côté de l'alcool retranscrit bien les pulsions de mort qu'un jeune homme en construction peut ressentir. C'est d'un romantisme noir, mais jamais glauque. Même lorsque une histoire de fantôme vient se glisser entre les pages… le romancier équilibre son sujet en parlant aussi de désir et d'amour et trouve un contrepoint lumineux à la fin de l'histoire. Mais il est difficile d'en dire plus sans trop révélé des mystères de « Magnetic Island ».
Par-dessus tout, j'ai particulièrement apprécié la langue ! L'auteur impulse du rythme, de la poésie, de la violence avec maestria. Il parvient à rendre l'oralité du personnage tout en proposant une écriture raffinée, affirmée et maîtrisée. Il crée beaucoup de belles images et c'est la prose qui m'a entraîné dans ce roman au ton original.
Par-dessus tout, j'ai particulièrement apprécié la langue ! L'auteur impulse du rythme, de la poésie, de la violence avec maestria. Il parvient à rendre l'oralité du personnage tout en proposant une écriture raffinée, affirmée et maîtrisée. Il crée beaucoup de belles images et c'est la prose qui m'a entraîné dans ce roman au ton original.
