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Critique de mh17


Après On se les gèle et Ah ! le printemps, le printemps Ah !, Ah ! le printemps, je me plonge à l'heure de la sieste dans la rafraichissante anthologie Quelle chaleur ! Haïkus d'été (1990).
Le petit bonhomme bedonnant en couverture est le légendaire Ho Tei. Il a été peint par le moine zen Sengaï. Il est ma foi benèze le pépère, en parfait accord avec l'univers certes mais ... Il faut qu'il s'hydrate !


ne possédant rien
le coeur en paix
fraîcheur !

(Issa)

Au programme de cette chouette anthologie 150 haïkus de différentes époques, joliment calligraphiés par CHENG Wing Fun et traduits par Hervé Collet.
Ce sont des instants de vie campagnarde saisis au vol qui sont évoqués dans le recueil : les citrouilles grossissent, les poètes maigrissent ; les criquets se cachent au milieu des crevettes ; le prix du riz ne cesse de descendre ; l'orage arrive, plus rien ne bouge ; une fuite se produit dans le toit des latrines ; un être humain, une mouche, dans un salon spacieux ; enfumés par le voisin d'à côté les moustiques rappliquent ; les moines ronflent pendant la sieste, pas moi.


le soleil rouge
tombe dans la mer
quelle chaleur ! 

(Soseki)
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