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Critique de Belecture


Dans le premier tome de Suzanne Collins, on découvre la pauvre vie de Katniss, de sa famille et de son ami, Gale jusqu'au soir où elle doit partir pour le Capitole, la nouvelle capitale de Panem, pour participer à ces jeux de la mort. Tout au long du roman, que j'ai particulièrement apprécié, je me suis tout de même dit que ce livre avait quelque chose d'horrible. Cette télé-réalité peu commune est intraitable, on ne peut pas y échapper, on ne choisit que rarement d'en faire partie. Ces jeux mènent les enfants à la mort, en cela, je le touve monstrueusement inéluctable. Comment notre terre, puisque l'auteure parle d'une Terre futuriste, a pu devenir si immorale pour tuer ses propres enfants en...jouant ! Et en plus de ça, ça attire des spectateurs puisque le règlement oblige tout individu à suivre les aventures des « Hunger games »...
Ce dont je viens de parler n'est pas un aspect négatif, pas du tout même, l'auteur a délibérément choisi de nous faire frissonner, de pleurer avec les héros, d'angoisser pour leur survie. C'est certainement ce qui rend ce livre incontournable.

Pour revenir aux jeux, eux-mêmes, je dois, comme souvent dans mes avis, faire un lien avec une autre histoire. Au début du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que tous ces gens qui s'agglutinent devant leur TV, sur la place principale de leur district, me font penser à cette foule qui assistait aux jeux des gladiateurs, à Spartacus même. Une télé-réalité pré-historique, inhumaine, improbable et pourtant, le réalisme dont l'auteur fait preuve met mal à l'aise. Et si notre monde finissait lui aussi, par ne plus épargner les enfants et s'amuser de la mort à leurs dépents comme l'ont fait certains tyrans de l'Histoire.

D'autre part, les villes telles qu'elles sont devenues dans le contexte créé par l'auteur, ne peuvent que rappeler celles du Moyen-Age. La faim, le titre lui est consacré et ça n'est pas pour rien, est le maître-mot, elle rappelle les civilisations moyenageuses qui devaient pêcher, chasser, faire des réserves comme si la disette guettait. On pourrait aussi dire à nouveau que ça rappelle également les périodes de guerre. En un mot, le monde reviendrait en arrière, stopperait son évolution, selon Suzanne Collins.*

Je viens de finir le livre et j'ai vraiment aimé ce que j'ai découvert même si la fin est probable, on a quand même des surprises, des rebondissements tout au long du récit, c'est dense. Je vous conseille vivement de vous procurer ce roman et certainement les autres tomes que j'attends avec impatience !
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