Fils de sénateur, Maximus Nigaudus - traduisez Grand Nigaud ou même Super Crétin, n'ayons pas peur des mots - rêve de devenir le plus grand héros romain de tous les temps. Il a du chemin à faire : taillé comme une allumette, petite âme sensible et vraiment pas futé.
Je ne sais pas pourquoi je m'étais imaginé que ce roman ressemblerait à l'excellente intrigue policière romaine '
L'affaire Caïus' (
Henry Winterfeld). Rien de tel et j'ai déchanté dès les premières lignes. On est ici dans du complètement loufoque. Je me suis consolée en pensant lire à défaut une version latine du Journal d'un Dégonflé - même pas. L'humour est vraiment simpliste, lourd, très pipi-caca-prout-rot-vomi. A quelque chose malheur est bon : j'ai appris que l'urine, justement, était utilisée pour la lessive dans l'Antiquité, mais c'est à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant à retenir, me semble-t-il.
Je serais curieuse de connaître l'avis de jeunes lecteurs sur ce roman.
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