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Critique de LoupAlunettes


Ave César, Nigaudus te salue !
Pardon, on ne rapporte pas une histoire pas sa fin/
Tout d'abord, il faudrait tout reprendre, la tentative d'assassinat De César, l'achat du nouvel ami Linos, les multiples épreuves pour devenir un gladiateur vrai de vrai avec Ventrus et le projet pédagogique de mosaïque de héros..
Sauf que Nigaudus ne semblait pas avoir de véritable meilleur ami de son âge et puis cet esclave grec, transporteur de bac à pipi, était la providence même. Toutefois, au début, Nigaudus était selon lui trop radin pour lui offrir cet esclave-là.
Des bacs de pipi ??
Une affaire de blanchisserie, vous verrez, chaque époque à ses petits secrets de Grand-Mère pour décrasser le linge.
Bref ! Ne nous éloignons pas du sujet principal, Nigaudus voulait devenir un héros.
A l'époque romaine De César, un héros périssait par l'épée ou tranchait la tête de leur adversaire sous les acclamations du public-laissons les lions de côté!-.
Admettons que Nigaudus, 12 ans de maladresse en tous genres, veuille persister dans son projet d'avenir de héros, gladiateur puisque c'est la situation qui s'en rapproche le plus dirait un conseiller d'orientation, il devra par force de sueur et d'efforts apprendre à manier...pardon, à tenir une épée et c'est pas rien !
L'occasion d'être un héros aux yeux de son père, plus valeureux que son grand frère Robustus, se présentera plus vite qu'il n'aurait pu l'espérer avec son maître d'armes. Ce tortionnaire de professeur-il est sévère mais félon aussi, il fallait s'y attendre- envisage d'occire autre chose qu'un poulet pour la journée.
Et pourquoi pas un Empereur ?
Hérésie ? Foi de Nigaudus Maximus, il va vous le prouver.

: Dans la même veine que les journaux intimes à succès en roman, « Tom Gates », « Journal d'un dégonflé » « Journal d'une grosse nouille » et autres « Origami Yoda », ce titre devrait faire l'unanimité.
Nigaudus Maximus est aussi un journal d'ado drôle et loufoque.
Sa particularité est de nous faire entrer dans l'histoire de Rome à l'époque classique.
Donc, tout en ricanant des pitreries non voulues de cet anti-héros qui tend à apprendre à porter la toge, à monter à cheval, qui peste sur le pipi et le vomi et se questionne sur la calvitie du grand César, les jeunes lecteurs seront bons pour une leçon d'histoire des plus divertissante sans le savoir.
L'auteur Tim Collins a collecté des éléments singuliers de la vie quotidienne qui ajouté aux péripéties de notre jeune ado nous amusent tout du long.
Les illustrations d'Andrew Pinder en regard de texte, en guise de note explicative, participent à l'humour potache et caustique à la fois des confidences et cela nous rend très léger de rire un bon coup.
Il y a dans ce premier tome tout ce qui fait le sel de ce genre plébiscité par les jeunes lecteurs, de quoi entrer dans L Histoire en s'amusant et continuer d'entretenir le plaisir de lire pour les « petits lecteurs ».
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