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Critique de castorex


Les cent premières pages sont assez euphorisantes :Collins dresse le portrait de ses personnages ,il y a bien évidemment Miss Finch ,jeune aveugle très attachante dont la psychologie et les ressorts sont bien analysés ,son père ,personnage haut en couleurs qui vaut son pesant de pudding ,toujours prêt à déclamer de sa voix de stentor et à enfoncer des portes ouvertes .
Tout ceci passe par la narratrice présumée de ce récit ,une dame de compagnie française ,qui n'a pas sa langue dans sa poche et dont les remarques sont toujours judicieuses ,teintées de bon sens républicain et souvant pleines d'humour .A partir de la deux centième page ,j'avoue avoir un peu décroché ,l'intrigue tourne quelque peu en rond :des quiproquos ,des rendez-vous manqués ,bref ,on sent que l'auteur essaye de faire durer le plaisir (le livre est paru initialement sous le forme de feuilleton dans un journal...)
D'ailleurs Collins s'en rend compte en amenant à point nommé une seconde partie censée relancér son récit :le lecteur est rattrapé à temps et on continue la lecture et l'arrivée du docteur allemand ,personnage extrèmement attachant (et très gourmand ) nous remet l'eau à la bouche ,mais le charme est rompu ,trop de prévisibilité ,en tout cas pour un lecteur contemporain .J'ai néammoins terminer cet ouvrage .Il aurait été excellent avec 150 pages en moins .Ah ,rien ne vaut un bon Dickens...
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