"Dieu créa le désert, puis furieux, lui jeta des pierres." Proverbe arabe
Le plus inattendu dans le désert, ce n'est pas la forme des rochers, ce n'est pas l'immensité des dunes, c'est la présence illogique des humains.
Lorsqu'un ancêtre meurt, c'est une bibliothèque qui prend feu !
Entre ton rêve et toi, il n'y a que toi !
Un hasard vaut mieux que mille rendez-vous.
On dit, d'ailleurs, que les légendes sont de grands sacs de mensonges à l'intérieur desquels se cache une perle de vérité.
Le regard est le médiateur des coeurs.
Lorsqu'un homme décide de partir après avoir réfléchi, il se lève doucement, en songeant à ses projets, tandis que celui qui agit sous l'emprise de la passion part brusquement et laisse une profonde empreinte dans le sol.
Dans l'imaginaire, le désert est le berceau et la base de toute expérience, c'est un lieu sans route assurée, si ce n'est le chemin que l'on trace soi-même.
Le vent est le grand maître du désert. Le jour, il rend la chaleur supportable et le froid plus perçant. La nuit, il rappelle sa présence en secouant furieusement la tente. Taquin, il disperse les cartes géographiques ou saupoudre de sable le repas. Méchant, il oblige à plier bagage et à marcher à l'aveuglette, le visage enveloppé dans son chèche. Il est le mouvement, la musique, la vie du désert.