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Critique de elvore
Après les réflexions et les références très enrichissantes qui émaillent la première moitié de ce livret, je regrette que l'auteur fasse débuter, peut-être par souci de généralité et de simplification, la signature d'artiste à la Renaissance. La datation de ce phénomène, mentionné à deux reprises dans cet ouvrage de 30 pages, me gêne s'il on pense à quelques signatures, certes plus rares, mais plus anciennes, comme Gislebertus, au XIIe siècle, ou Exékias, au VIe siècle avant J.-C.
L'argumentaire sur le changement du nom d'une oeuvre sur un cartel est théoriquement intéressant, mais les exemples cités, mêlant pièces archéologiques et oeuvre moderne, relèvent de problématiques très différentes.
Enfin, la posture de poète-artiste adoptée, dans la filiation de Paul Valéry, suggérant avec pertinence d'aborder une oeuvre vierge de toute information, aboutit au rejet total de son explication et de son analyse. On comprendra alors que ce livret est bien plus adressé aux artistes qu'aux historiens de l'art, tout en déplorant la possibilité que ces premiers passent à côté des apports des derniers.
L'argumentaire sur le changement du nom d'une oeuvre sur un cartel est théoriquement intéressant, mais les exemples cités, mêlant pièces archéologiques et oeuvre moderne, relèvent de problématiques très différentes.
Enfin, la posture de poète-artiste adoptée, dans la filiation de Paul Valéry, suggérant avec pertinence d'aborder une oeuvre vierge de toute information, aboutit au rejet total de son explication et de son analyse. On comprendra alors que ce livret est bien plus adressé aux artistes qu'aux historiens de l'art, tout en déplorant la possibilité que ces premiers passent à côté des apports des derniers.
