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Critique de dgcourrier


Tout d'abord je tiens à signaler que je ne suis pas chroniqueuse et que mon billet s'apparente plus à un commentaire.
Le livre d'Anna Combelles est tout à fait particulier car l'histoire est totalement inédite et particulièrement originale. C'est la raison pour laquelle il est difficile de résumer le roman sans en dévoiler le contexte.
Tout commence quelquepart, dans une grotte où la mère d'Irwam (enfant) conte l'histoire des hommes et le pouvoir des mots qui déclenchèrent la création. « Deux mondes se côtoient…, et les hommes continuent de rêver des monstres que les Gardiens enferment derrière ce Voile ».
Tout continue ailleurs avec un chevalier qui cherche une demeure, perdu sur un chemin trop sec, par une route trop longue, dans un dédale inextricable, il recherche l'issue d'un jeu dans lequel il a été piégé.
On associe donc l'idée du Voile à ces deux mondes, erreur… et voilà l'idée !
De quelquepart à ailleurs, on dérive vers aujourd'hui et maintenant : Coline et Nathan, deux jeunes personnes liées par une amitié indéfectible qui s'apparente à un amour fraternel s'apprêtent à passer leurs vacances dans le Sud, participant en tant que bénévoles à un projet de restauration d'une chapelle romane.
Le décor est planté, l'intrigue peut commencer, au grè de la complainte d'Irwam.
Par une alchimie fabuleuse, l'auteure n ous transporte d'une strate à l'autre, au-travers du Voile et des sentiments ambivalents que les protagonistes se portent. le pari est osé, au risque de nous perdre, mais il fonctionne à merveille. Les mondes s'imbriquent et se complètent, les personnages se frôlent, se partagent et se fondent dans le Voile. Qui de Pygmalion ou de ses Galatées saura capter au mieux notre attention ?
L'épopée fantasy est abilement mêlée au monde moderne, et si tout cela n'était pas le fruit du hasard ?
Un livre à découvrir absolument, une balade intemporelle qui ne nous laisse pas indifférent. Je ne regarderai plus jamais l'arc de lumière que crée le soleil sur les gouttes d'eau, ou l'image déformée renvoyée par la grande chaleur de la même façon. Et s'il s'agissait du Voile ?
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